L'Autorité française de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a imposé une amende de 500 milles euros à Attijariwafa Bank Europe (ABE) soupçonné de blanchiment d'argent, de financement du terrorisme et de non-respect des normes de notation des risques et des contrôles de prudence et de vigilance en matière de transfert d'argent. Selon le texte de la décision que le journal « Al Oâmk » a pu vérifier, l'ACPR a infligé « un blâme et une sanction pécuniaire » de 500 milliers d'euros à la filiale européenne Attijariwafa Bank, la première banque privée du royaume. Cette institution dépendant de la Banque de France a rendu cette décision le 17 décembre 2020 suite à une série de contrôles et de notifications précédentes dans le but était d'inciter la banque marocaine (ABE) à adhérer aux normes de classification des risques et aux contrôles de prudence et de vigilance sur l'évolution des fonds. Plusieurs griefs sont été retenus contre (ABE). Parmi lesquels « un niveau de risque « normal » était attribué à son activité de transfert de fonds à partir d'espèces, « Trans'espèces », qui permet à un client, titulaire ou non d'un compte dans ses livres, de transférer des espèces à destination d'un compte à son nom ouvert dans l'un des établissements du groupe Attijariwafa Bank en Afrique ou, pour les opérations réalisées à partir des succursales belge et néerlandaise, du compte d'un bénéficiaire ayant un lien de parenté avec lui. Or, en raison de l'utilisation d'espèces, de telles opérations auraient dû être classées à un niveau de risque élevé. Cette appréciation erronée du risque de blanchiment des capitaux et de financement du terrorisme (ci-après «BC-FT») a eu pour conséquence 8 cas de défauts de déclaration de soupçon (ci-après « DS »). Pou rappel, Attijariwafa Bank est une filiale du Holding Attijariwafa Bank avec un pourcentage de 99,77%, alors que cette dernière est une succursale du groupe Attijariwafa Bank avec un pourcentage de 100%. Selon le président de la Commission des sanctions de l'ACPR, cette sanction peut faire l'objet d'un recours dans un délai de deux mois à compter de sa notification .