Le secrétaire général du Congrès panarabe, M. Maân Mabchour, a salué l'expérience de la réconciliation qu'a connue le Maroc à travers l'Instance Equité et Réconciliation (IER). Dans un entretien avec la première chaîne de télévision nationale (TVM) diffusé vendredi dans son journal du soir, M. Mabchour a affirmé que la réconciliation est devenue de "nos jours une nécessité" pour la nation arabe, ajoutant que le congrès panarabe, dont les travaux ont débuté le même jour à Casablanca, est conscient de l'importance de développer la culture de la réconciliation. L'expérience marocaine en la matière est de nature "à enrichir notre expertise pour le développement des mécanismes de réconciliation", a ajouté le secrétaire général du Congrès panarabe. "Le Maroc a aussi une expérience importante dans la résistance et la libération, expérience qu'il faudrait prendre comme exemple", a poursuivi M. Mabchour, qui a formulé l'espoir de voir les dirigeants arabes "adopter la position de Feu SM Mohammed V qui a choisi de se mettre aux côtés de son peuple pour recouvrer l'indépendance, au lieu de se soumettre à la volonté de l'étranger". "La 17ème session du Congrès panarabe est marquée par l'examen d'un sujet, qui a été presque ignoré pendant plusieurs décennies pour des raisons complexes, à savoir les Arabes de Palestine de 1948, qui ont un certain apport dans la cause palestinienne ", a-t-il estimé. "A cet égard, a-t-il dit, nous avons choisi le militant Azmi Bechara, l'un des symboles des Arabes de Palestine de 1948 pour discuter de ce sujet en vue d'ouvrir le dialogue sur la responsabilité arabe vis-à-vis de cette communauté". Les travaux de la 17ème session du Congrès panarabe, organisé du 5 au 8 mai, porteront sur nombre de questions politiques, économiques et culturelles.