Les chantiers de construction tournent au ralenti et les nouveaux projets se comptent sur le bout des doigts MAUVAIS temps pour les promoteurs immobiliers. La demande continue à baisser à Agadir. Les gros opérateurs publics et privés du secteur ont aujourd'hui un très grand nombre d'appartements à la vente sur les bras. De plus les chantiers de construction vont au ralenti et les nouveaux projets se comptent sur le bout des doigts. En raison de cette situation morose, certains promoteurs ont même annulé leur projet de construction pour opter pour le lotissement. En dépit de cette conjoncture morose, il n'y a pas cependant de baisse significative des prix, avancent les agents immobiliers. ‘'Les prix stagnent depuis un an et demi'', souligne Adil Ait Oubrahim, manager de l'agence Century 21 à Agadir. Selon lui, la demande est plus ciblée actuellement et dans ce contexte de faible demande, les acheteurs sont plus regardants aux finitions et à la qualité du produit. ‘'Lors du boom immobilier en 2009/2010 on pouvait vendre n'importe quoi à des prix très élevés. Aujourd'hui, la demande est plus spécifique'', indique Ait Oubrahim. Ce qui sauve la mise dans la ville c'est que l'offre reste limitée en la matière relativement à d'autres villes du Royaume. Sans compter que le foncier disponible est rare. Ce qui encourage les vendeurs à rester dans l'attentisme et à ne pas véritablement baisser les prix. Selon, Adil Ait Oubrahim, il faut compter encore entre 30.000 et 25.000 DH le m², pour les appartements en deuxième main à la Marina d'Agadir. ‘'En 2011, ce produit était considéré le plus cher au Maroc et pouvait atteindre 35.000 DH le m²'', souligne-t-il. A la cité Suisse, un autre quartier résidentiel de la ville, il faut compter plus de 10.000 DH le m² pour la villa. Du côté d'Illigh, le prix du m² auparavant à 4.500 DH est aujourd'hui entre 4.000 et 3.800 DH. Au niveau du Founty, le prix du m² est entre 6.000 et 10.000 DH. Auparavant, lors du boum immobilier, dans cette zone le prix du m² pour les lots de villa était entre 8.000 et 10.000 DH le m². Mais aujourd'hui, l'augmentation de la TPI sur les terrains non bâtis fait que les propriétaires vendeurs sont moins gourmands. Pour les appartements, d'un quartier à un autre à travers la ville, le prix du m² du moyen standing se situe entre 6.000 et 10.000 DH. Pour le haut-standing, le cours du m² est aujourd'hui autour de 12.000 DH, prix réel des transactions, alors qu'il se situait ces toutes dernières années entre 17.000 DH et 23.000 DH. Ce sont particulièrement les MRE et les étrangers qui constituent le plus gros de la demande. Celle des Casablancais et des Rbatis, est en baisse avec la crise.