Agadir accueille depuis le 21 octobre (21-24 octobre) la 16e Championnat du monde Junior (-20 ans). Cette édition connait la participation de 600 judokas représentant 100 nations. Ces athlètes s'affronteront dans 16 catégories au programme de cette 16éme édition organisée par la Fédération royale marocaine de judo (FRMJ) et la Fédération internationale (IJF). Malgré un succès sur le plan organisationnel, cette compétition était bien pâle pour les judokas marocains qui ont tous été éliminés sans exception dès l'ouverture de la compétition. Pourtant, la fédération marocaine se montrait optimiste avant le début de cette compétiton, notamment en mettant en avant ses «valeurs sûres» Hatim Tagrouti et Wafae El Idrissi qui ont quitté la compétition à la première journée. Quant aux autres judokas marocains, ils ont quasiement tous perdu par Ippon (le score le plus élevé qu'un combattant puisse obtenir lors d'une compétition d'arts) et aucun n'a réussi à passer le premier tour des qualifications sauf sauf Wafae El Idrissi dans la catégorie des - 48 kg, en battant l'Algérienne Lynda Feddi pour ensuite s'incliner face à la Japonaise Toda Miri. Naoufal Ait Larbi quant à lui; a été éliminé vendredi au 2e tour de la catégorie des moins 73 kg. Dans le cadre de la 2e journée. Malgré sa très belle prestation. Ait Larbi, exempt du premier tour, a fini par céder face au Kazakh Arman Makhambetov par yuko. Dans la même catégorie, le Marocain Lahbib Ramdani a été éliminé au 2e tour en perdant par ippon face au Hongrois Andres Ver Les Nippons n'ont fais qu'une bouché de leurs adversaires, ils survolent d'ailleurs le classement générale avec 12 médailles d'Or sur 24 distribuées jusqu'à hier. Le président de la Fédération royale marocaine de judo Touhami Chniouer, met cet échec sur le manque de suivi sportif et du sport-étude « Ceci a eu son impact sur la préparation de nos athlètes, car ils sont tous des étudiants. Donc, ils ne s'entrainent que les week-ends. Et c'est malheureusement insuffisant », poursuit-il. Un avis partagé par le directeur technique national (DTN) El Jamali El Arabi qui souligne toutefois que «le niveau de la compétition est très élevé et il a été difficile pour les judokas marocains de passer au second tour». Il cite comme exemple les Japonais qui ont carrément survolé ces mondiaux juniors de judo. «Il y a eu même des finales disputées entre des Japonais pour vous dire qu'ils sont forts », affirme le DTN.