Le Premier ministre marocain désigné Abbas El Fassi a entamé vendredi des concertations finales avec les partis de la majorité sortante pour trancher sur la configuration de son nouveau cabinet , a appris APA de sources sûres et concordantes à Rabat. Abbas El Fassi, secrétaire général du parti de L'Istiqlal (Indépendance), a reçu toutes les réponses des composantes de la majorité sortante sur ses propositions remises dimanche dernier dans la perspective de former le nouveau gouvernement marocain. Les réponses s'articulent autour de la structure de l'Exécutif et du nombre des portefeuilles réservés à chaque formation politique. APA a appris que de nombreuses observations ont été formulées par les leaders des partenaires du parti de L'Istiqlal. Sur les 325 sièges à pourvoir à la chambre des représentants du parlement marocain (chambre basse), la majorité sortante a pu rafler 187. Cette majorité regroupe le parti de L'Istiqlal (52 sièges), Le Mouvement populaire (MP, 41 sièges), Le Rassemblement national des indépendants (RNI, 39 sièges), L'Union socialiste des forces populaires (USFP, 38 sièges) et Le parti du progrès et du socialisme (PPS, 17 sièges). Les milieux politiques à Rabat s'attendent à un cabinet réduit composé de moins de 30 membres par rapport à l'ancien constitué de 34 ministres. Aucune information officielle n'a filtré sur le processus de choix des personnes ministrables même si des sources proches de la majorité sortante évoquent une répartition initiale de six postes ministériels pour l'Istiqlal, quatre postes pour L'USFP, Le RNI et le MP et 2 postes pour le PPS. Une fois le gouvernement nommé, il doit être investi par la Chambre des représentants qui commencera sa prochaine législature le 12 octobre prochain. Le Roi Mohammed VI avait demandé à Abbas El Fassi, le 19 septembre dernier, de mener des consultations dans le but d'arriver à une équipe gouvernementale qui doit « répondre, tant au niveau de sa structure et de sa composition que de son programme, aux grandes priorités et questions majeures de la Nation, et à aller de l'avant dans la consolidation de l'édifice démocratique et la dynamisation du processus de développement global. » YB