Le béton est de plus en plus envahissant à Agadir. Le phénomène avait pris naissance lors de la reconstruction d'Agadir, après le tremblement de terre. Depuis lors le béton ne cesse d'avancer. Sous prétexte de construire selon des normes antisismiques, on a vu naître des bâtiments administratifs et autres d'une laideur architecturale horrible. IL n'y a pas un seul bâtiment construit à Agadir qui rappelle le savoir marocain faire artistique en matière architecturale. Du béton, puis du béton à ne pas en finir. La frénésie de l'habitat social est venu accentuer encore ce phénomène dans les quartiers périphériques de la ville. Bref le mal est généralisé et désolant. En parallèle de l'envahissement du béton, Agadir souffre du manque de parcs de verdure. 45 ans après le tremblement de terre, on n'a pas encore réalisé un seul parc ou zone de verdure où les habitants et les visiteurs peuvent s'oxygéner et se promener à l'aise dans des jardins fait dans les règles de l'art, avec des arbres, des fleurs et de la verdure. L'approche environnementale en cours actuellement dans la ville, grâce au président de la Commune Urbaine d'Agadir, Tarek Kabbage, qui en personne veille à rattraper le retard flagrant en la matière, a émerveillé plus d'un visiteur et a également fait plaisir aux locaux. Cette initiative doit continuer, car elle commence à changer positivement le paysage urbanistique et environnemental de la ville. Ceci dit, le besoin se fait pressant de la création d'un vrai parc de verdure. Une sorte de grand jardin public, avec une bonne touche botanique, et des petits parcs de jeux pour enfants et aires de repos pour visiteurs. Si la Commune Urbaine ne le fait pas. Personne ne le ferait. Des emplacements pour le faire existent. Nous pensons à l'ancien Talborjt et tout l'espace qui gravite autour de « Lamssala », d'un côté comme de l'autre, de la route principale qui mène au port. Cet emplacement stratégique et panoramique doit être conservé de l'invasion du béton pour servir la bonne cause écologique, de verdure, d'environnement et de bouffée d'oxygène pour la population et les visiteurs. Il faut planter le maximum d'arbres possible, maintenant. Combler le retard enregistré depuis des années, est d'une urgence indiscutable. Il est malheureux de constater que tous les responsables qui sont passés par Agadir, qu'ils soit élus ou Autorités n'ont jamais fait grand chose pour la réalisation d'une ceinture verte autour d'Agadir, voire du grand Agadir. La ville, tout de même, ne peut rester indéfiniment faite que par des bâtiments, des routes et des commerces… Avec les associations de quartiers, les ONG qui oeuvrent dans le domaine de l'environnement, le la Commune Urbaine, les Eaux et Fôrets… il y a lieu de lancer de bonnes opérations générales de verdure, de plantation d'arbres ( partout en ville) de boisement autour des axes principaux de la ville, dans les quartiers et enfin lancer une bonne ceinture verte au tour d'Agadir et dans les entrés principales de la ville. L'esprit mercantile, sans scrupules, est dominant dans le secteur de l'immobilier qui va à une vitesse vertigineuse, mais personne ne se soucie de l'environnement et de la qualité de la vie. C'est tout de même alarmant. Le travail effectue ces deux ans par la Commune Urbaine, en matière de zone de verdure est positif, mais il doit être accompagné de l'implication des citoyens, des ONG, et des associations de quartiers pour atteindre un objectif plus général, plus porteur et plus participatif. C'est l'affaire de tous et non uniquement la seule responsabilité de la CUA ( Commune Urbaine d'Agadir). En conjuguant les efforts, les moyens matériels et humains des uns et des autres, il y a lieu de faire du beau travail dans un bref délai pour la bonne cause. Bonne cause qui sert la renommée de la ville, qui rend service aux habitants, fera plaisir aux visiteurs et sera un geste de citoyenneté exemplaire envers les générations futures.