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D'ici 2010 : 140 hôtels seront construits au Maroc
Publié dans Agadirnet le 05 - 05 - 2007

La vision 2010 du tourisme prévoit la construction entre 2007 et 2010 de 140 hôtels. Cet énorme chantier nécessite d'importants fonds. Lors des assises internationales du tourisme de l'année précédentes tenues à Tanger, l'un des engagements pris étaient de faire émerger de nouveaux opérateurs hôteliers, spécialisés dans la propriété des murs d'hôtels, sans être forcément des gestionnaires. Promesse a été alors donné de réunir un montant de 2,5 milliards de dirhams de capital permettant de canaliser près de 5 milliards de dirhams vers la construction de nouveaux hôtels.
DANS la continuité des engagements déjà pris, lors des assises de cette année, il a été annoncé la création de trois sociétés d'investissement hôtelières. Ces trois fonds d'investissement sont adossés chacun à un groupe financier de taille.
Attijariwafa Bank a annoncé lors des assises de Fès le lancement d'un fonds d'une valeur de 2,5 milliards de dirhams. Il s'agit du fonds H Partners. Selon El Houssine Sahib, directeur adjoint d'Attijariwafa Bank, l'objectif de ce fonds est de constituer un levier pour mobiliser des investissements d'une valeur de 5 milliards de dirhams. Ce qui permettra la construction de 40 nouveaux hôtels pendant les quatre prochaines années. Grâce à un premier closing en février dernier, ce fonds est déjà parvenu à réunir deux milliards de dirhams avec la participation de la Banque Populaire, CMKD, des caisses marocaines de retraite...
E. Sahib a annoncé que des contacts sont en cours avec d'autres investisseurs pour compléter les 500 millions de dirhams qui restent.
Deux autres fonds sont également constitués par la BMCE, Maghrib Siyaha Fund et le Fonds Mdaëf de la CDG. Lire entretiens ci-après.
Mehdi Tahiri, directeur général de Capital Invest BMCE : « Nous ne sommes pas que des acquéreurs de murs »
Où en est le fonds d'investissement de la BMCE, Maghrib Siyaha Fund ?
Le premier closing est prévu pour juin 2007 comme cela a été annoncé depuis juin 2006. Lors du premier closing, on devrait atteindre au moins un milliard de dirhams sur la base d'intentions fermes de souscriptions qu'on a reçues de la part d'investisseurs nationaux. Et avant même qu'on soit arrivé au premier closing en juin 2007, nous sommes déjà engagés dans quatre projets d'investissement d'envergure pour un montant d'investissement global d'un milliard de dirhams de fonds propres.
Vous ne ciblez que des investisseurs nationaux ?
Oui, c'est volontaire en terme de stratégie de levée de fonds. Compte tenu de l'intérêt qu'ont exprimé les investisseurs nationaux vis-à-vis de notre fonds. Quand nous avons commencé le premier contact avec eux, durant les mois d'octobre et novembre derniers, nous avions cet objectif. Nous avons estimé que notre stratégie devait se faire en deux étapes.
Effectuer d'abord un premier closing auprès des investisseurs nationaux. Puis arriver au second closing pour passer d'un milliard de dirhams à 2,5 milliards de dirhams de fonds propres auprès des investisseurs internationaux. Nous préparons d'ores et déjà notre second closing. Nous prévoyons dans ce cadre un road show qui va nous mener en Europe et au golf. Nous partons en voyage du 13 au 21 mai pour aller vendre le fonds Maghreb Siyaha Fund et, par là-même, vendre la destination Maroc aux investisseurs étrangers.
Quelle est la particularité de votre fonds ?
Les différents fonds d'investissement sont très complémentaires et versent dans l'intérêt du paysage de financement en fonds propres pour le développement touristique national.
En ce qui nous concerne, notre fonds d'investissement a une stratégie assez différenciée dans la mesure où nous ne nous positionnons pas uniquement au niveau de l'acquisition d'actifs.
Nous intervenons aussi au niveau de toute la chaîne de création de valeur, puisque nous commençons depuis le stade d'aménagement de projets, du développement du projet et de l'acquisition également d'actifs.
Donc nous ne sommes pas juste des acquéreurs de murs. Nous pouvons également, de manière opportune, intervenir dans l'aménagement, le développement de projet et l'acquisition d'actifs.
Sur le plan géographique, nous intervenons dans des destinations en émergence qui ne sont pas encore connues au Maroc. C'est le cas des quatre projets que nous avons lancés dans le cadre de ce fonds et dont nous n'allons parler qu'en juin prochain lors du closing. Nous intervenons aussi dans des destinations mâtures comme Marrakech, Rabat, Casablanca, Tanger.
Nous intervenons sur toute la gamme des produits touristiques. Nous sommes plus portés sur les ressorts intégrés que sur les produits isolés.
C'est pour quand le deuxième closing ?
Ça sera probablement fin 2007. Et début 2008, nous allons entamer la levée de fonds.
Abderahmane Ouazani, membre du directoire de CDG développement : « Il y a de la place pour plus de trois fonds »
En quoi consiste le fonds Mdaëf ?
Le fond Mdaëf a été créé début 2007 et cible une valeur de 3 milliards de Dirhams. Il possède déjà trois actifs qui ont été apportés par la CDG. Il s'agit du Golf Royal Al Jadida, Nfis Marrakech et le Club Issil Marrakech apportés en fonds propres et qui sont d'une valeur d'à peu près 700 millions dirhams. Pour atteindre le fonds cible de trois milliards de dirhams, nous sommes en train de préparer et de contacter les investisseurs nationaux et internationaux pour compléter le tour de table.
Et cela va se faire dans combien de temps ?
Dans deux mois à peu près, nous allons organiser un évènement pour voir les investisseurs et leur présenter concrètement le fonds et les projets qui vont avec...
Nous allons essayer de contacter des investisseurs au Maroc, des institutionnels, puis nous allons effectuer une tournée en Europe et au Moyen Orient.
Nous travaillons déjà sur des projets. Nous avons un terrain à Marrakech, un terrain à Tanger et nous allons, bien sûr, nous positionner en interne sur les projets de la CDG : la Marina de Casablanca, Oued Fès, Medieq Fnidaq... Mais aussi auprès d'autres aménageurs, par exemple à Essaouira on va aller chercher des terrains, également à Agadir...
Car la stratégie du fond Madaëf est de se positionner sur des destinations matures comme Marrakech, Casablanca, Agadir et autres destinations à haut potentiel qui sont promises à un bel avenir comme Tanger, Fès et Rabat. Des destinations où il y a de la visibilité.
Mdaëf sera un fonds concurrentiel qui va essayer de maximiser la rentabilité pour les investisseurs à la recherche du profit.
Avez-vous déjà obtenu des promesses de la part de certains investisseurs ?
Oui, nous avons déjà obtenu quelques promesses d'investisseurs nationaux et deux promesses d'investisseurs européens, dont l'un s'intéresse pour la première fois au Maroc.
Vous avez parlé de deux terrains que vous avez déjà acquis à Marrakech et à Tanger, quelle est leur superficie et pour quels projets ?
Le terrain que nous avons acquis dans la ville ocre se trouve dans la palmeraie de Marrakech. Il est d'une superficie de 2,5 hectares. Nous n'avons pas encore décidé des projets que nous allons y construire parce que nous devons en décider avec les entités qui vont les gérer. Car nous ne gérons pas par nous-même les hôtels. Nous préférons nous adosser à des professionnels de marque. A Tanger, nous avons acquis un terrain de 1,5 hectares dans la zone Ghandouri qui a une belle vue sur la baie de Tanger. Nous allons construire sur ce terrain un hôtel de quatre ou cinq étoiles.
Combien d'hôtels pensez-vous créer dans le cadre de votre fonds d'investissement ?
Nous pensons créer entre 15 et 20 hôtels. Et s'il y a plus de demandes d'investisseurs, nous pouvons aller plus loin. Or, c'est la taille cible qui est raisonnable pour démarrer aujourd'hui le fonds. Nous pouvons atteindre à nous seuls, la taille de 1,5 milliard. Donc par rapport à l'objectif cible nous n'avons que 1,5 milliard à lever entre fonds propres et dettes à lever pour atteindre l'objectif cible.
Vous lancez votre fonds en même temps que deux autres fonds d'investissement dans le tourisme. N'avez-vous pas peur de la concurrence ?
Je pense que c'est une chance qu'il y ait plusieurs fonds, car c'est un bon signe. C'est une bonne chose que des fonds nationaux voient le jour. Car il n'y a pas que des internationaux qui devront financer la vision 2010. Il y a même eu des mesures qui ont été prises pour permettre aux assurances marocaines d'investir dans le secteur hôtelier. Donc, vu les programmes et la vision de 2010, il y a de la place pour plus de trois fonds.
C'est même une opportunité car ces fonds peuvent travailler ensemble sur de grands projets pour des destinations nouvelles et constituer une force de frappe financière importante. Cela permet aux banques de mutualiser le risque.
D'ailleurs nous avons des projets en commun avec les deux autres fonds d'Attijariwafa Bank et de la BMCE.
De quoi s'agit-il concrètement ?
Nous travaillons avec la BMCE sur un projet concret. Mais, nous ne pouvons pas en dire plus pour l'instant. Et puis, avec les autres fonds, nous envisageons de réaliser des projets ensemble sur les zones touristiques.
Qu'est ce qui différencie votre fonds des deux autres ?
La CDG est déjà présente dans le secteur du tourisme. Nous avons déjà 4000 lits dans le Maroc, nous sommes actionnaire de la société qui possède tous les villages Club Med à proportion de 51 %. Alors que les autres fonds commencent à peine dans le secteur. Nous avons aussi l'avantage de l'accès aux projets de la CDG où nous pouvons nous positionner à l'avance.
En plus, nous envisageons d'être majoritaires par rapport aux investissements que nous allons drainer. Cependant, les autres fonds s'insèrent dans la vision de banquiers qui vont uniquement drainer des investissements. En plus, le montant que nous prévoyons est une première cible et il y en aura peut être d'autres.
Durant les assises du tourisme avez-vous été approché par des investisseurs concernant votre fonds ?
Oui, il y a un investisseur marocain qui est très intéressé et qui est venu nous voir. En ce qui nous concerne, nous prévoyons d'aller vers d'autres investisseurs dans deux mois en organisant un road show en direction d'investisseurs étrangers.


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