ANTALYA (TURQUIE) (MAP) - Le Maroc, qui a réussi d'importantes réalisations en matières d'utilisation des nouvelles technologies de communication, est cité en exemple dans beaucoup de pays par rapport à sa politique de libéralisation du secteur des télécommunications, a indiqué, mardi à Antalya, Mme Najat Rochdi, candidate du Royaume au poste de directeur du Bureau de développement des télécommunications (BDT) de l'Union internationale des télécommunications (UIT). Dans une déclaration à la MAP, en marge des travaux de la 17ème Conférence de plénipotentiaires qui se déroulent jusqu'au 24 novembre dans la cité méditerranéenne turque, Mme Rochdi a souligné que sa candidature à un poste de direction au sein de l'organisation internationale ""est une opportunité unique pour mettre en relief les expériences et les acquis du Royaume dans le domaine de l'utilisation des nouvelles technologies de l'information et de la communication (NTIC) au service du développement économique et social"". Cette candidature sera également ""une occasion pour augmenter la visibilité de la stratégie nationale dans le domaine des nouvelles technologies d'information, d'une part, et permettre le transfert de l'expérience et l'expertise du Maroc vers d'autres pays en développement, d'autre part"", a-t-elle ajouté. S'agissant de l'UIT, Mme Rochdi, actuellement coordonnatrice du programme régional du PNUD sur les technologies d'information et des télécommunications au service du développement dans la région arabe, a souligné que ""l'élection aux postes de direction de l'organisation intervient à l'heure où l'UIT est dans un tournant décisif dans sa stratégie et son plan de développement"". En effet, a-t-elle expliqué, ""il s'agit aujourd'hui pour l'Union d'aller au-delà de la gestion des télécommunications et des infrastructures qui restent une composante très importante, pour s'ouvrir sur une approche beaucoup plus intégrée, portant sur l'utilisation des technologies de l'information et sur les aspects de la formation et du savoir"". Titulaire d'un doctorat en système d'information, d'un diplôme d'ingénieur informaticien et d'un master en mathématiques, Mme Rochdi est membre, et seule représentante du monde arabe, d'un panel de haut niveau qui conseille le secrétaire général de l'ONU dans les politiques de développement de la société de l'information. Elle est également co-présidente du groupe d'experts africains pour la société de l'information et vice-présidente du réseau arabe de la ""Task Force"" des Nations unies pour les TIC. Le plan d'action présenté dans le cadre de sa candidature au poste de directeur du Bureau de développement des télécommunications de l'UIT porte sur des propositions stratégiques s'articulant notamment autour de l'incitation des gouvernements et du secteur privé pour un engagement clair et fort pour le développement de la société de l'information, l'investissement dans le capital humain et la consolidation du partenariat entre le secteur public, les entreprises et la société civile afin d'oeuvrer collectivement pour un meilleur développement économique et social. En plus de Mme Rochdi, le Maroc qui postule pour une reconduction parmi les membres du prochain Conseil de l'UIT, présente également la candidature de M. Hassan Lebbadi, ingénieur général au département de la poste, des télécommunications et des technologies de l'information, comme membre du Comité du règlement des radiocommunications.