La région de Souss-Massa-Drâa compte quelque 140 instituts privés de formation professionnelle avec une capacité d'accueil de 7.883 places pédagogiques réparties sur quatre niveaux de formation où sont dispensés 44 spécialités. Selon un document de la délégation régionale du secrétariat d'Etat chargé de la Formation professionnelle à Agadir, 60 % de ces instituts sont concentrés dans les préfectures d'Agadir Ida Outanane (51) et Inezgan Aït Melloul (33 instituts), suivis de la province de Taroudant (21), Ouarzazate (17), Tiznit (9), Chtouka Aït Baha (6) et Zagora (3). Parmi les quatre niveaux de formation qui reçoivent plus de stagiaires, celui de techniciens (2690), suivi de la spécialisation (1868), la qualification (1805) et le niveau technicien spécialisé (1520), indique-t-on de même source, qui ajoute que quelque 6494 stagiaires dont 50 % des filles ont suivi des cours dans ces établissements au titre de l'année scolaire 2005/2006. Les matières dispensées dans ces établissements sont notamment «l'informatique, l'administration et la gestion» (40 %), «la coiffure et l'esthétique» (39%), «vêtements et textile» (16 %) et les secteurs du paramédical et de la santé avec 2 %. Dans une déclaration à l'agence MAP, le délégué régional de la Formation professionnelle à Agadir, Abderrahmen Zahri a indiqué que son département a reçu quelque 36 demandes de la part des promoteurs pour la réalisation d'études de faisabilité concernant l'exploitation ou l'ouverture d'établissements privés dont 23 dispenseront différentes spécialités touchant notamment le paramédical et la santé (5 instituts seront ouvertes), l'agriculture (2 établissements prévus) et la sécurité. Dans le cadre de la mise en application des dispositions de la loi 13.00 relative au contrôle administratif et pédagogique des instituts privés, la délégation, a souligné M. Zahri, organise des campagnes annuelles de contrôle dans le but de s'assurer de la conformité de ces établissements aux normes définies par les lois et les textes réglementaires en vigueur, d'améliorer la qualité de la formation au sein de ses instituts et de les accompagner dans leurs efforts de restructuration technique et pédagogique. Le délégué a affirmé que les opérations de contrôle effectuées durant les cinq dernières années ont permis à son département de définir les lacunes de ces Instituts et émettre des recommandations spécifiques à chaque établissement notamment en matière des ressources humaines, la gestion, l'organisation administrative et les programmes de formation. Ces efforts leur ont permis d'améliorer la qualité de leurs services, a-t-il poursuivi. Sur les 22 établissements ayant appliqué les recommandations émises, a souligné M. Zahri, 19 ont été accrédités et permis en effet à leurs stagiaires de décrocher un diplôme où un certificat visés par le secrétariat d'Etat chargé de la Formation professionnelle. Le visa de ces diplômes constitue, a-t-il conclu, leur reconnaissance par l'Etat ce qui permet aux titulaires de jouir des mêmes droits que les lauréats des établissements publics.