La statue apposée sur la cathédrale, en hommage au chef de chantier, n'est pas du goût de certains... Lire la suite l'article Des diables, des ânes, il y en a de toutes sortes, et là ils ont mis la tête d'un Arabe!" rigole Ahmed, interrogé par Le Progrès. Ce chef de chantier, qui a consacré 37 ans à la rénovation d'églises et de cathédrales, peut contempler depuis août une gargouille à son effigie, sculptée sur la primatiale Saint-Jean de Lyon. Hommage mal vu par certains En effet, rappelle Le Progrès, "au bas de la gargouille on peut lire "Dieu est le plus grand", en français et en arabe. Une initiative qui a choqué les mauvais esprits, trouvant inadmissible la mise en pierre d'un musulman sur un lieu catholique." "Allah Akbar, ça met tout le monde d'accord! Ce n'est pas comme si on avait inscrit Mahomet est notre prophète... " ajoute, toujours sur Le Progrès, un proche du diocèse. Cette statue était déjà au centre d'une polémique estivale, souligne le site Arrêt sur images, évoquant "l'affaire" de la gargouille Ahmed qui "déchaînait la polémique sur certains sites identitaires depuis plusieurs semaines." Par exemple, les Jeunes identitaires lyonnais écrivent sur leur site que "la gargouille représente le visage d'Ahmed Benzizine, un musulman employé par une entreprise qui restaure la cathédrale. Alors que dans beaucoup de pays musulmans, la religion chrétienne est interdite et les chrétiens martyrisés, à Lyon, les musulmans se paient le luxe de s'approprier nos églises, en toute tranquillité et avec la complicité des autorités catholiques." Le recteur de la primatiale explique sur Libé Lyon: "Ils ne m'ont pas demandé une autorisation explicite, mais quand ils m'ont parlé de ce clin d'œil amical à Ahmed, j'étais très content!" Et Ahmed réagit: "Que ceux qui la critiquent la démontent! Dieu est grand, c'est le même dieu pour tous, je vois pas pourquoi il peut gêner les gens". Et de rappeler son parcours: "En France pour réussir, il faut s'investir. Je suis fier de moi, aucun n'a échoué dans ma famille, dieu soit loué, je ne regrette pas ce que j'ai fait Le Post.fr