Condamnés à mort le 26 juillet par le tribunal de Marrakech pour l'assassinat d'un jeune homme dans le café La Crème, en novembre 2017, les Néerlandais Edwin Gabriel Robles Martínez, d'origine dominicaine, et Shardyone Girigorio Semerel, d'origine surinamienne, font appel de ce verdict en clamant leur innocence, selon le site d'information NOS. Celui-ci rapporte que la deuxième phase du procès s'ouvrira en appel d'ici octobre prochain. En attendant, les proches des condamnés estiment que ces derniers «ne devraient se retrouver en prison» car, selon eux, «ils ne voulaient pas tuer la victime visée par erreur et en blesser d'autres». Edwin Gabriel Robles Martínez et Shardyone Girigorio Semerel ont été retrouvés après les faits grâce aux témoins sur place qui les ont rapidement reconnus. Les proches des deux coupables pointent du doigt les conditions de détention de leurs enfants qui seraient «en détérioration». Dans le cadre de la même affaire, quatorze Marocains, dont six de nationalité néerlandaise, ont également été arrêtés, condamnés de trois mois à vingt ans de réclusion. Considéré comme le cerveau de cette fusillade qui a visé par erreur un étudiant en médecine et fils d'un juge, confondu avec la cible de l'attaque qui était le propriétaire du café La Crème, le Maroco-néerlandais Redouane Taghi est toujours recherché. Les autorités des deux pays disent resserer l'étau sur lui en le soupçonnant de se trouver entre le Maroc, l'Espagne et Dubaï.