Les autorités locales auraient procédé ce mercredi à la mise sous scellés de trois maisons appartenant à des membres du mouvement Al Adl Wal Ihsane. Un communiqué de la Jamaâ publié aujourd'hui précise que les autorités sont «entrées par effraction» dans les maisons en question, situées à Fès, Tanger et El Jadida, avant de les mettre sous scellés. Il s'agit, toujours selon le mouvement de Mohamed Abbadi, des maisons de Mounir Reguragui, membre du Conseil de guidance du mouvement, d'Ahmed Ait Ammi et Azeddine Nassih, membres du Conseil consultatif de la Jamaâ. «Ces décisions administratives, contraires à la loi et ne reposant sur aucune décision judiciaire, interviennent trois semaines après la fermeture de trois autres maisons des membres de la Jamaâ dans les villes de Casablanca, Kenitra et Inezgane, dénoncée par un large éventail d'activistes et de politiques marocains», conclut le communiqué.