Lors de la session plénière du Parlement des îles Canaries, tenue mercredi 30 janvier, la secrétaire générale et porte-parole du parti Podemos Canarias, Noemí Santana, a dénoncé «l'hypocrisie des groupes parlementaires qui se lavent les mains lorsqu'il s'agit de condamner la violation des droits de l'homme dans le Rif», rapporte le groupe parlementaire sur son site web. Conjointement avec Luis Campos, du parti «Nueva Canarias», la secrétaire générale a lancé une initiative afin que le parlement se prononce sur «toute action restrictive ou répressive du droit de manifester pacifiquement au Maroc, contraire aux droits des peuples». Elle a également évoqué les condamnations allant jusqu'à 20 ans de prison ferme prononcées à l'encontre de certains activistes. Néanmoins, la proposition a été rejetée par le parlement des Canaries, considérant que ce dernier «ne devrait pas statuer sur des questions relatives à un Etat voisin qui, en tout état de cause, devraient être traitées à la demande de l'Etat ou de l'international, ou être résolues via un dialogue», rapporte pour sa part l'agence de presse espagnole EFE.