Les dirigeants de Renault, Nissan et Mitsubishi vont poursuivre leur alliance automobile. Une information qu'ils ont confirmée jeudi 29 novembre à Amsterdam, à l'occasion de leur première réunion depuis l'arrestation de Carlos Ghosn, président-directeur général de Renault-Nissan, indique Jeune Afrique. L'hebdomadaire précise que leur coopération se poursuit notamment au sein de l'usine Renault de Tanger-Med. Dans un communiqué de presse transmis à l'issue de la rencontre, les dirigeants estiment que cette coopération «est le partenariat interculturel le plus ancien et le plus productif de l'industrie de l'automobile (…) avec des ventes cumulées des trois partenaires qui ont dépassé les 10,6 millions de véhicules dans près de 200 pays en 2017». L'Afrique abrite les deux principales usines des groupes de l'alliance : Tanger Med au Maroc, pilotée par Renault, et l'usine de Rosslyn, près de Pretoria en Afrique du Sud, gérée par Nissan. Marc Nassif, le directeur général de Renault au Maroc, a annoncé que les coopérations industrielles et plans communs de production vont se poursuivre. «Si l'alliance survit aux péripéties de l'affaire Carlos Ghosn, le groupe japonais pourrait préférer sous-traiter l'assemblage de certains de ses modèles à l'usine de Renault Tanger Med plutôt que d'y investir massivement», souligne Jeune Afrique.