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Ce que le débat sur la darija dit sur les représentations de la langue des Marocain.e.s
Publié dans Yabiladi le 11 - 09 - 2018

A faire l'inventaire des différents arguments énoncés pour critiquer la décision d'introduire la darija dans l'enseignement, certains arguments reviennent, infatigables : le premier voudrait qu'il s'agisse d'un «complot», et ce complot viserait, ablativo tout en un tas, à «écarter les Marocain.e.s de l'Islam», à «saper l'identité et les valeurs du pays» à couper les Marocains du «message du Coran».
L'habillage conspirationniste de ce plaidoyer dissimule quelque peu la représentation qui gît derrière : celle d'une langue arabe sacralisée, dont le statut est presque équivalent à celui de la religion dont elle est la langue d'expression. La marginalisation de l'arabe est donc perçue comme une marginalisation de l'Islam.
Le deuxième discours porte sur «l'impureté» de la darija. Ses malaxages et sa vitalité en feraient une langue bâtarde : l'emphase est portée sur les mots «étrangers» dont elle serait infestée. Etrangers par rapport à l'arabe dont la darija serait, selon cette perception, et une déformation, et un produit dérivé dévalué par rapport à la langue mère, plus «pure» . Des opposants à l'introduction de la darija mettent cette situation sur le compte de la lenteur du renouvellement de la langue arabe et appellent, plutôt qu'à introduire la darija, à réformer l'arabe ; cela suffirait à éliminer les hybridations étrangères, et les termes – surtout techniques – seraient dérivés à partir des termes arabes. En somme, l'idée étant de redonner à l'arabe sa centralité au sein de la darija même.
Quitte à forcer le trait, certain.e.s opposant.e.s à l'introduction de la darija sont allés jusqu'à mettre en scène des situations ou des interactions plus ou moins protocolaires et solennelles en darija. Une lettre de motivation, ou encore des échanges officiels rédigés en arabes, puis traduits en une darija très crue circulent ainsi sur les réseaux sociaux pour mettre en avant l'étrangeté, voire le caractère inconvenant de l'introduction de la langue parlée dans l'éducation. Profondément révélatrices des représentations de la darija, ces publications donnent à voir une langue qui n'est pas entièrement départie de ses stigmates (considérée comme «langue de la rue», indigne d'être parlée dans les salles de classe ou d'être officialisée). Ce discours trahit plus largement une perception qui semble dominante : malgré et, peut-être à cause de la banalisation de l'écriture en darija, les Marocain.e.s continuent de voir en l'usage du dialecte dans certains contextes et certaines situations – et surtout à l'écrit – un acte transgressif, celle-ci ne se prêtant pas à certaines fonctions remplies par des langues plus formelles comme l'arabe et le français.
Un troisième discours croit y déceler un (énième) coup porté à la qualité de l'éducation, dont le but ou la conséquence serait d' «abrutir» davantage les élèves marocain.e.s. Dans un pays déjà en proie à de profondes inégalités linguistiques – l'enseignement français est perçu comme élitaire, tandis que celui public, en arabe, est de moindre qualité – l'introduction de la darija est vue comme une nouvelle ligne de démarcation qui risque encore plus de marginaliser les élèves issus de classes sociales faibles et moyennes. Si, par exemple, l'usage de la darija dans les sphères politique, médiatique et culturelle ne choque plus, son introduction dans la sphère éducative cause plus de remous : cela tient à la particularité de cet espace et des fonctions qu'il remplit. L'école est un lieu d'acquisition d'un capital culturel dont la darija est considérée comme dénuée. Cette perception révèle la valeur de la langue nationale aux yeux de ses locuteurs, ainsi que la topologie du terrain linguistique marocain : les langues sont des vecteurs de valeurs sociales. La perception commune associe un certain prestige et des valeurs sociales positives aux langues étrangères – accès à la modernité, à un capital culturel, matériel et symbolique, à la réussite sociale, etc. – à l'arabe – langue «originelle» dont la darija serait le parent pauvre, langue de l'Islam –tandis que la darija est réduite à une langue de communication informelle.
Enfants apprenant le Coran / DR
Comment l'arabe est devenue une langue sacrée
Si, comme le note le chercheur Ali Bouabid, «la polarisation hystérique du débat sur la question linguistique est pauvre en contenu», celle-ci révèle tout ce que le débat, dans les termes où il a été initialement pensé, a négligé ; ses angles-morts ainsi que les perceptions et les représentations de la darija.
Une partie au moins de la tournure très personnelle prise par le débat est à chercher auprès de l'identité de ses promoteurs. Qu'un projet d'une telle importance n'ait trouvé, il y a quelques années, que la personne de Noureddine Ayouch a peut-être concouru à lui donner ce cachet. Depuis son plaidoyer en faveur de l'introduction de la darija dans l'enseignement, le projet lui est associé. Nul étonnement que la décision d'introduire la darija dans l'enseignement lui ait été prêtée par un grand nombre de personnes. Le publicitaire, connu pour ses prises de position progressistes et réputé «proche du sérail», est la bête noire des traditionalistes mais est également impopulaire auprès de larges pans de la société. Le faitout de l'opinion publique cherche les intentions dans les engagements antérieurs (en faveur des droits LGBTQI notamment), la vie privée (son épouse est juive), les thématiques des films de son fils Nabil Ayouch, etc. Tout cela étant mis en liaison, l'idée très répandue et solidement ancrée attribue donc à l'introduction de la darija un cachet «anti-islamique». En d'autres termes, le désaveu des promoteurs a entraîné le désaveu du projet.
L'introduction, sans débat préalable, de mots en darija dans les manuels scolaires a été vécue par beaucoup comme une décision d'en haut ; une manière autoritaire de clore le débat en cours sur les langues de l'enseignement. A ceci s'ajoutent les propos de certain.e.s défenseur.euse.s du projet, qui ont opposé la darija à la langue arabe, alors même que l'arabe littéraire jouit d'un statut très haut auprès des Marocain.e.s, et qu'une «politique de confrontation avec cette langue dominante aboutira sans doute à une perte d'importance et de statut du dialectal», prévenait le chercheur Jan Jaap de Ruiter dans une enquête menée il y a quelques années.
Mais la personnalité de Noureddine Ayouch, ainsi que les arguments de certains promoteurs de la darija ne sont pas les seules causes de la réorientation du débat en des termes relevant de la religion. Etant la langue du Coran et de l'Islam, la langue arabe jouit des attributs du sacré. Son statut actuel est le fruit d'une longue construction qui s'est faite par à-coups, et qui a connu des soubresauts suite à la reconnaissance d'autres identités linguistiques (amazighe, hassani). Elle jouit d'une double légitimité : séculière, édifiée par le mouvement national et soutenue par la monarchie, et sacrée. Si la première est estompée en raison de la reconnaissance graduelle du pluralisme linguistique au Maroc, la seconde perdure.
Durant le protectorat, le sentiment nationaliste s'est construit en miroir des politiques coloniales. A l'officialisation et à la propagation de la langue française, les nationalistes marocains ont opposé une idéologie de combat exhaussant l'arabité et l'islamité. Le vocabulaire politique nationaliste mettait en avant l'idéal d'une «nation marocaine unie sur le plan politique autour de la monarchie et homogène sur le plan religieux et linguistique» et rejetait «toute diversité religieuse et linguistique jugée nuisible à l'élaboration d'une culture nationale homogène», comme l'écrit l'anthropologue Hassan Rachik.
Le nationalisme marocain était donc résolument tourné contre les pratiques confrériques, et hostile envers les langues locales, vues comme des facteurs de division. Pour Youssef Belal, l'absence de formulations alternatives du nationalisme marocain est à mettre sur le compte de plusieurs facteurs, dont la composition sociologique du mouvement national, majoritairement composé de fassis, ainsi que le choix des militants amazighs – comme Bensaïd Ait Idder, Mokhtar Soussi et Fqih Basri – de ne pas mettre en avant leur amazighité. Les usages politiques de la question amazighe par les autorités coloniales ont également affermi la conviction des nationalistes quant au potentiel divisif de la reconnaissance des spécificités identitaires, ethniques et linguistiques – spécificités d'ailleurs perçues par nombre d'entre eux comme des inventions coloniales – si bien que le Dahir berbère a été suivi d'un raidissement de l'attitude du mouvement national : plus que jamais, celui-ci considérait que seules une arabité et une islamité hégémoniques pouvaient permettre de construire une nation cohésive.
A l'indépendance, la concrétisation de cette identité nationale arabo-islamique a permis à l'Etat marocain de «bénéficier de la légitimité associée à la langue sacrée tout en affirmant son appartenance au bloc arabe» (1). Complétée par les politiques d'arabisation entamées dès les années 1960 jusqu'aux années 1980, la monarchie a graduellement affermi une «identité nationale […] fondée sur l'attelage indissoluble de la langue et de la religion, […] l'islamité et l'arabité» (2).
Dans un premier temps, la langue arabe devait entrer en compétition avec la langue française, perçue par les nationalistes marocains comme un vestige du colonialisme. Durant le protectorat et à l'indépendance, «cette langue fut souvent vécue ou perçue non comme un outil d'échange, mais comme un vecteur de valeurs antinationales» (3). Du point de vue de leurs promoteurs, les politiques d'arabisation devaient donc refouler le français et permettre à la langue arabe de «remplir pleinement son rôle de langue nationale en se réappropriant les fonctions de communication, de formation et de gestion à tous les niveaux et dans tous les secteurs de la vie collective. Une telle politique devait apaiser les forces sociales arabistes, qui éprouvaient de l'humiliation à voir la langue française se maintenir dans la société après la conquête de l'indépendance» (4). Plusieurs facteurs ont mis en échec ce projet, et l'attitude même des défenseurs des politiques d'arabisation, qui ont par la suite modéré leurs revendications, a permis d'assurer la coexistence de la langue française dans des champs comme ceux de l'économie, de la recherche et de la culture, permettant ainsi à la langue française d'investir «des champs de la pratique sociale dont les enjeux sont en rapport avec l'appropriation du capital matériel et symbolique», écrit Ahmed Boukouss (5). Langage d'une élite formée aux écoles françaises et ayant accédé aux hautes responsabilités à l'indépendance, le français est parvenu à se maintenir en tant que moyen de démarquage et de vecteur de valeurs sociales comme la modernité, le prestige (6). Les échecs des politiques d'arabisation mal pensées, mal exécutées, ont contribué à renforcer le prestige de la langue française, associée à la réussite, l'accès aux meilleures fonctions, etc.
Dès les années 1970, le mouvement amazigh a mis en cause l'hégémonie de la langue et de l'identité arabes. La reconnaissance graduelle de la langue et de la culture amazighes dans les années 1990 a contribué à enrichir le marché linguistique marocain et, peut-être, jalonné la voie à d'autres demandes de reconnaissance, dont celle de la darija. Mais les représentations négatives de cette langue demeurent.
Manuel scolaire Yalaho, En arabe dialectal, destiné aux élèves européens durant le protectorat / DR
Usages "crus"
Durant le protectorat, alors que les manuels scolaires destinés aux élèves Marocain.e.s étaient en arabe classique, des manuels scolaires en darija à l'adresse des élèves européens ont vu le jour. Malgré cela, ces initiatives n'ont pas été suivies d'une codification rigoureuse de la langue parlée.
Du protectorat à la fin des années 1990, le statut de la darija a constitué un impensé : il était celui d'un dialecte qui est toujours «allé de soi», dont la place dans le paysage linguistique marocain semblait évidente, quoiqu'indéterminée : celle d'une langue de communication quotidienne, mais aussi langue de liaison qui permet de relier les Marocain.e.s par delà les hiatus linguistiques. En somme, le dialecte marocain fonctionne comme «langue vernaculaire majoritaire et joue le rôle de langue véhiculaire, dans la mesure où il permet la communication à l'échelle nationale entre arabophones et berbérophones ; il est, à ce titre, langue de communication large. Essentiellement oral, il est utilisé en situation informelle et est socialement marqué, en ce qu'il constitue l'idiome exclusif des catégories au pouvoir économique faible ou moyen. Il agit comme une sorte de "langue nationale illégale"» (7).
Ce statut de «langue nationale illégale» semble avoir fait, au début des années 2000, d'une darija crue la langue privilégiée d'expressions se voulant transgressives, que ce soit dans la presse (Nichane, puis Goud) ou dans les arts (théâtre, chant – surtout le rap). L'émergence de ces expressions a porté le débat public sur le statut de la darija, quelques années avant que celui-ci ne prenne une tournure officielle. Paradoxalement, l'absence de codification d'une darija «neutre», et la prévalence des expressions crues a peut-être contribué à renforcer ce statut de «langue vulgaire», et à faire perdurer les représentations négatives de la langue ; la langue se retrouve confondue avec ses usages.
Les stigmates, les représentations qui lui sont associées, ainsi que le faible accès au capital culturel que lui rattache la perception commune ont peut-être concouru à rendre difficile l'officialisation de la darija. Et, paradoxalement, c'est aussi le fait qu'il s'agisse d'une langue commune qui, jusqu'à présent, n'a pas facilité son officialisation. Car si la langue amazighe a pu suivre le chemin de la reconnaissance, c'est en partie parce qu'elle n'est qu'une facette d'un projet politique. Elle n'est «qu'une vitrine, palpable, objective, un étendard, un trait culturel différenciateur qui offre un particularisme indiscutable», tandis que la darija «reste cantonnée à une dimension nationale, non pourvoyeuse de différenciation, bien qu'elle revête un caractère, aussi, politique», écrit la chercheuse Stéphanie Pouessel.
Mais inéluctablement, la darija gagne du terrain. Dans un marché des langues en mutation, elle est inévitablement appelée à occuper plus de terrain. Son expansion fonctionnelle est palpable, et à travers ses usages dans certains terrains autrefois occupé par la langue arabe – médias, politique, arts, etc. – la darija semble lentement se défaire des représentations négatives qui lui sont associées pour gagner en légitimité. Même des prêcheurs désireux de toucher un plus large auditoire contribuent, en utilisant la darija, à en faire une langue d'Islam – du moins, une langue de pédagogie religieuse, l'arabe continuant de remplir une fonction de langue liturgique – contre l'idée selon laquelle son introduction se ferait aux dépens de l'Islam.
Des enquêtes de terrainmontrent que la darija est de plus en plus perçue positivement par les jeunes Marocain.e.s. Cette amélioration de l'image de la langue parlée est moins à mettre en lien avec les débats publics dont elle fait l'objet, qu'avec le foisonnement des expressions artistiques et culturelles en darija.
Pour Jan Jaap de Ruiter, «les militants qui envisagent la promotion du dialectal devraient prendre en considération son faible statut et par conséquent, ne pas négliger l'importance du grand frère du dialectal, le littéraire» et «il semble préférable d'essayer de propager le dialectal, de soutenir son émancipation suivant le chemin du littéraire, dans des programmes intégrés d'enseignement et de formation. Une révolution silencieuse est à préférer pour parvenir in fine à ce statut».
Références
(1) Bruno Garnier, Multiculturalisme et insécurité linguistique en éducation dans l'espace méditerranéen. Revue des études de linguistique appliquée, n° 175: https://www.cairn.info/revue-ela-2014-3-page-263.htm

(2) Ibid.

(3) Lahcen Ouasmi, Le français au Maroc: usages et attitudes. Les Cahiers de l'Orient, n°103: https://www.cairn.info/revue-les-cahiers-de-l-orient-2011-3-page-23.htm

(4) Fouzia Benzakour, Langue française et langues locales en terre marocaine : rapports de force et reconstructions identitaires. Revue Hérodote, n°126: https://www.cairn.info/revue-herodote-2007-3-page-45.htm

(5) Ahmed Boukous, Dynamique d'une situation linguistique: Le marché linguistique au Maroc. Rapport du cinquantenaire.

(6) Lahcen Ouasmi, Ibidem.

(7) Fouzia Benzakour, Ibidem.


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