Alors qu'«En Marche ! Casablanca» annonçait ce mardi rejeter la candidature de Leila Aïchi à la 9ème circonscription des Français de l'étranger pour les élections législatives, la sénatrice de Paris s'est aussi fendue d'un communiqué. «A la suite de mon investiture (…) des accusations infondées ont été publiées, souvent de façon anonyme sur les réseaux sociaux», débute le communiqué de la candidate de «La République en Marche !». Leila Aïchi indique que «certains» l'accusent d'être pro-Polisario et de défendre des positions hostiles au royaume. Des «accusations» qu'elle «dément catégoriquement». La candidate du parti du président français Emmanuel Macron persiste et signe : «Je n'ai jamais eu de paroles déplacées à l'encontre du Maroc, de son peuple et de la personne du Roi». Tout en affirmant ne pas avoir de «relation d'assujettissement envers une puissance ou des intérêts étrangers», la sénatrice de Paris indique dans son communiqué n'avoir «jamais questionné l'intégrité territoriale du Maroc». Un Etat qu'elle qualifie de «grands pays à l'histoire et la civilisation plus que millénaire». «Sur la question du Sahara occidental, je soutiens fermement la recherche d'une solution juste, durable et mutuellement agréée, sous l'égide des Nations unies.» Pour Leila Aïchi, la polémique sur sa candidature et ses positions vis-à-vis du Polisario «est stérile et nuisible aux intérêts de la France» et des Français vivant au Maroc. Le 2 février 2013, la sénatrice de Paris avait convié au Sénat des représentants du Front Polisario dans le cadre d'une conférence «entièrement acquise aux thèses des séparatistes», écrivait le site d'information Atlas Info. Une information confirmée par sa directrice de publication Hasna Daoudi, présente lors de l'évènement en 2013 et contactée par Yabiladi vendredi dernier. Ce mardi, la section casablancaise du mouvement macronien a annoncé le rejet de la candidature clivante de Leila Aïchi et le soutien de la candidature de M'jid El Guerrab.