Alors que le continent africain représente le futur du domaine de la viniculture, la formation des jeunes professionnels du vin tout comme la modernisation du vignoble progressent au Maroc. C'est ce qu'indique mercredi Jean-Marie Aurand, directeur général de l'Organisation internationale de la vigne et du vin (OIV), cité par RFI. Selon lui, le royaume a «un vrai potentiel». «Ils (les Marocains, ndlr) sont entrain de moderniser leur secteur, d'investir dans les vignobles, pour rénover les cépages, investir aussi dans les caves, dans les équipements», déclare le patron de l'OIV. Jean-Marie Aurand reste aussi optimiste quant au produit marocain. «Au Maroc, tous les vins que j'ai dégustés sont des vins incontestablement de qualité, qui sont compétitifs sur le marché international et ils sont exportés partout dans le monde», affirme-t-il. Au niveau du continent africain, c'est l'Afrique du Sud qui est incontestablement le numéro 1. Le pays est le 7ème producteur de vin mondial et le «sixième exportateur en volume», déclare le responsable au sein de l'OIV. Le continent connaît une croissance moyenne du PIB de 3% et «représente aujourd'hui, pour les spécialistes, un marché en pleine expansion», lit-on sur RFI. Un résultat que l'Afrique doit à sa classe moyenne «qui ne cesse de croître» ainsi qu'aux «nouveaux pays consommateurs». Quant à l'Europe, l'Italie domine le marché mondial en étant le premier producteur. La Botte est talonnée par l'Espagne mais aussi par l'Australie et la Nouvelle-Zélande. Pour Jean-Marie Aurand, le marché du vin s'internationalise de plus en plus. Quinze ans auparavant, un quart des vins consommés étaient exportés ou importés. Dorénavant, ce sont 43% et sur cinq bouteilles consommées, deux sont des bouteilles importées, conclut RFI.