Après avoir raflé la présidence de plusieurs conseils communaux de grandes villes, la vague PJD se poursuit. Le candidat du parti de la lampe, Mohamed Seddiki, a été élu ce mercredi, maire de Rabat. Sur un total de 85 sièges, le candidat du parti dirigé par Benkirane, a remporté 59 voix. Même scénario à Meknès où le PJDiste Abdallah Bouanou a été porté à la tête de la mairie avec 58 voix sur 65 sièges. Le PJD rafle quasiment tout. A Taza, malgré l'absence de 16 conseillers communaux de l'Istiqlal et du PAM, c'est le candidat du PJD, Jamal Messaoudi qui remporte l'élection avec 21 voix sur 39 sièges. Les communes de Tata, Chefchaouen, Khouribga, Oued Zem, Azrou sont tombées dans l'escarcelle du PJD. Une vague peut-être ralentie par l'élection pour un nouveau mandant à Laâyoune du candidat de l'Istiqlal, Hamdi Ould Rachid qui remporte la tête de la ville avec 33 voix contre 14 voix pour le candidat du parti de l'Istiqlal. A Nador aussi, le candidat du PAM, Soulimane Houlich a été élu de justesse à la tête de la mairie avec 22 voix (vote PJD compris) contre 21 voix pour le candidat malheureux du MP. A Al Hoceima c'est aussi le PAM qui remporte la présidence du conseil communal avec son candidat Mohamed Boudra avec 19 voix contre 16 pour le candidat du PRU. A Ifrane, c'est le MP qui remporte le fauteuil de maire.