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Vente du Rafale : Le Maroc espionné par la France
Publié dans Yabiladi le 03 - 07 - 2015

La révélation est du Nouvel Obs. Sous Sarkozy, la France avait élaboré un vaste plan pour intercepter les communications internationales passant par les câbles sous-marins. Piloté par la DGSE, il a notamment permis d'espionner le Maroc sur une affaire de vente d'avions de chasse. L'objectif de l'Elysée était d'annihiler tout projet terroriste, nucléaire ou de profiter en coulisse de juteux contrats.
Alors que les Etats-Unis avaient créé la NSA depuis les années 1950, certains pays ont accusé du retard en matière d'espionnage. C'était le cas de la France qui a compris plus tard que les écoutes des communications mondiales se passent beaucoup plus via les canaux sous marins que par satellites. Avec l'arrivée de Sarkzoy, un virage à 180 degrés sera opéré.
Selon Nouvelobs, au début des années 2000, Jean-Claude Mallet, un conseiller d'Etat, haut magistrat et spécialiste de l'armement nucléaire, a planifié l'installation d'un système informatique ultrasecret, qui commence alors à fonctionner dans les sous-sols de la DGSE (Direction générale de la sécurité extérieure). Mais Sarkozy est hésitant sur le projet. Intervient alors une conservation sur une vente d'avions de chasse au Maroc captée par les canaux français. D'après la source, cette conversation va changer la donne grâce à l'échec de le vente du Rafale au royaume.
En effet, note le NouvelObs, «de son téléphone satellite, un concurrent (de Dassault, ndlr) discute de l'affaire avec un important interlocuteur. Se croyant à l'abri des barbouzes, il lui révèle son vrai prix. L'information, cruciale, est immédiatement transmise à l'Elysée et à l'avionneur français, ainsi placé en position ultra-privilégiée». Mais d'après un ancien haut responsable cité par la même source, «bizarrement, Dassault n'a pas pu ou voulu profiter de cet avantage» pour vendre ses rafales au royaume.
Surveiller les pays du Maghreb, mais pas que…
Si donc Dassault n'a pas voulu exploiter cet avantage, Sarkozy, de son côté, avait compris l'importance des «grandes oreilles» dans certaines situations économiques, politiques ou diplomatiques. Mais il faudra attendre janvier 2008 pour qu'il donne son feu vert au premier plan d'interception des câbles sous-marins en France. D'une durée de cinq ans (2008-2013), ce dernier serait doté de 700 millions € pour 600 embauches, mais il devait surtout se dérouler dans le plus grand secret, selon la même source.
Ainsi, après plusieurs semaines de négociation, le président de la CNCIS (Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité), Jean-Louis Dewost, et le patron de la DGSE, Pierre Brochand, s'accordent, en secret, sur des règles spécifiques pour ce projet. La DGSE ne devait pas consulter la CNCIS «écoute par écoute» pour les câbles mais «pays par pays». Et à en croire la source, l'actuel patron de la commission, Jean-Claude Delarue, aurait donné son aval pour l'interception du trafic câble en provenance d'une quarantaine de pays, dont le Maroc, l'Algérie et la Tunisie. Même des Etats du Moyen-Orient seraient aussi visés par ces écoutes ainsi que ceux d'Afrique subsaharienne.
Lutter contre le terrorisme et la prolifération nucléaire
D'après la publication, l'Elysée et les services secrets français s'intéressaient essentiellement aux conversations sur le terrorisme, la prolifération nucléaire ou les grands contrats. La CNIS «a toujours refusé les demandes d'écoutes destinées à l'espionnage économique ou politique d'un pays de l'Union européenne», nuance toutefois un ancien responsable de la DGSE cité par le journal.
Pour Pierre Brochand, il fallait pouvoir intercepter les communications entre le Maghreb et l'Europe afin de déjouer les projets d'attentat visant la France mais planifiés en Algérie, en Mauritanie ou ailleurs dans la région. Or la plupart passent désormais par des câbles sous-marins. Ces fibres ont été installées par le groupe français Alcatel et arrivent toutes à Marseille.
Pour rappel, Le journaliste espagnol Ignacio Cembrero attribuait les révélations de Chris Coleman sur le Maroc aux services secrets français. Ce qui aurait été dû à l'arrêt de la coopération judiciaire entre les deux pays après l'épisode Hammouchi. Cette piste avait été renforcée par le silence de Coleman à quelques jours de la réconciliation entre les deux pays. Et ces nouvelles révélations pourraient donner plus de crédit à cette hypothèse.


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