Les critiques d'un responsable du FN sur l'enseignement de la langue arabe tenus sur La Dépêche du Midi, passent mal chez des Marocains établis en France. Ahmed Meskiti, ancien conseiller municipal et installé depuis 40 ans à Souillac, a répondu au nom des parent marocains aux propos d'Emmanuel Crenne, chargé de mission pour le FN, sur l'enseignement de l'arabe dans les écoles. Les parents ne comprennent pas cette «polémique sur un sujet qui existe depuis près de trente ans», d'autant plus que l'apprentissage de l'arabe est facultatif et se déroule en dehors des heures de scolarité et du programme scolaire. Selon eux, les professeurs sont originaires «d'un pays qui est en première ligne pour combattre l'extrémisme et qui prêche un islam modéré reconnu.» Enfin, expliquent-t-ils «au Maroc, le français est enseigné dans les écoles primaires à hauteur de 50 % du programme. Et personne ne parle de christianisme».