Après le fiasco des bleus lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, c'est Laurent Blanc qui a pris les rênes de l'équipe de France depuis le vendredi 02 juillet 2010. Pour reconstruire l'équipe, le sélectionneur a pris un certain nombre de «mesures» pour rétablir l'image et la cohésion du groupe. Parmi ces nouvelles règles, plus de buffet halal pour tous, mais retour à la formule à la carte pour les cas particuliers. Equipe de France : Laurent Blanc met fin aux repas halal pour tous Après le fiasco des bleus lors de la Coupe du Monde en Afrique du Sud, c'est Laurent Blanc qui a pris les rênes de l'équipe de France depuis le vendredi 02 juillet 2010. Pour reconstruire l'équipe, le sélectionneur a pris un certain nombre de «mesures» pour rétablir l'image et la cohésion du groupe. Parmi ces nouvelles règles, plus de buffet halal pour tous, mais retour à la formule à la carte pour les cas particuliers.
Ainsi Laurent Blanc, ancien champion du monde, a interdit aux joueurs le port du casque (écouteurs) à la descente du bus, demandé que les bleus regagnent leur club dès la fin des matchs internationaux (référence à l'affaire Zahia) ou encore invite chaque joueur à «chantonner» l'hymne national. Outre ces «recommandations», le nouveau sélectionneur a décidé de mettre un terme aux buffets de produits halal. Ces repas étaient concoctés par les cuisiniers de l'équipe de France à l'attention du staff et des joueurs lors de chaque convocation à la veille d'un match. Qui est à l'origine de la généralisation de la cuisine halal au sein du groupe France ? Un certain…Raymond Domenech ? «Il a pris cette décision afin d'éviter des tensions entre certains joueurs. Après avoir consulté les uns et les autres afin de parer à d'éventuelle résistance voire opposition, il a pris la décision d'introduire la cuisine halal à l'ensemble des joueurs», indique Pascal Blanchard, historien, membre du groupe de recherche ACHAC (Association Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Comptemporaine). Il ajoute que «Raymond Domenech a des défauts comme chacun d'entre nous, il n'a pas fait que des bons choix sur le plan purement sportif, il s'est planté en pensant bien faire. Cependant, et pour avoir échangé à plusieurs reprises avec lui, je peux vous assurer que c'est un humaniste, un vrai. Il est ouvert sur le monde, sur les Hommes, sur les différences, sur les religions,... On l'a souvent présenté pour ce qui n'est pas. On peut être un homme de cœur tout en passant à côté de son sujet. L'un empêche pas l'autre», précise Pascal Blanchard. Il faut également savoir que lors du match de préparation en territoire d'Outre mer (Dom Tom) dans le cadre de la coupe du monde en Afrique du sud, Raymond Domenech a inscrit dans l'agenda du staff et des joueurs un moment de recueillement sur la tombe de Aimé Césaire. «Preuve de son humanisme et de sa faculté à s'intéresser et à respecter les (grands) hommes», glisse l'historien. Du coup, que faut-il penser des «attaques» qui ont pris pour cible Raymond Domenech sur la non présence de joueurs issus de l'immigration Nord Africaine (Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Karim Benzema ) ? «Pour ma part, c'est très simple. Il a fait son choix en tenant compte de la forme de joueurs à l'instant présent. D'où la réapparition de Ben Arfa dans la liste des 30 après une bonne fin de saison avec son club, l'OM. Pour Samir Nasri, il a du hésité mais il faut bien avouer que le Gunners revenait à peine de blessure et qu'il n'avait jamais réellement convaincu en sélection. Quant à Karim Benzema, il sortait d'une saison sur le banc au Real de Madrid. Pas de faux procès à Raymond Domenech dans ce domaine», indique Pascal Blanchard. Concernant la cuisine halal et l'équipe de France, il semblerait que Laurent Blanc ait décidé de revenir à la première formule (cuisine pour tous et à la carte pour certains joueurs) afin de ne pas créer les conditions et un environnement propice à une polémique. Il est vrai que par les temps qui courent – chasse aux Roms, affrontements entre force de l'ordre et jeunes, création d'unités spéciales policières – il est de bon temps de ne pas tendre le bâton pour se faire battre. La tâche est déjà suffisamment ardue pour Laurent Blanc. Ainsi Laurent Blanc, ancien champion du monde, a interdit aux joueurs le port du casque (écouteurs) à la descente du bus, demandé que les bleus regagnent leur club dès la fin des matchs internationaux (référence à l'affaire Zahia) ou encore invite chaque joueur à «chantonner» l'hymne national. Outre ces «recommandations», le nouveau sélectionneur a décidé de mettre un terme aux buffets de produits halal. Ces repas étaient concoctés par les cuisiniers de l'équipe de France à l'attention du staff et des joueurs lors de chaque convocation à la veille d'un match. Qui est à l'origine de la généralisation de la cuisine halal au sein du groupe France ? Un certain…Raymond Domenech ? «Il a pris cette décision afin d'éviter des tensions entre certains joueurs. Après avoir consulté les uns et les autres afin de parer à d'éventuelle résistance voire opposition, il a pris la décision d'introduire la cuisine halal à l'ensemble des joueurs», indique Pascal Blanchard, historien, membre du groupe de recherche ACHAC (Association Connaissance de l'Histoire de l'Afrique Comptemporaine). Il ajoute que «Raymond Domenech a des défauts comme chacun d'entre nous, il n'a pas fait que des bons choix sur le plan purement sportif, il s'est planté en pensant bien faire. Cependant, et pour avoir échangé à plusieurs reprises avec lui, je peux vous assurer que c'est un humaniste, un vrai. Il est ouvert sur le monde, sur les Hommes, sur les différences, sur les religions,... On l'a souvent présenté pour ce qui n'est pas. On peut être un homme de cœur tout en passant à côté de son sujet. L'un empêche pas l'autre», précise Pascal Blanchard. Il faut également savoir que lors du match de préparation en territoire d'Outre mer (Dom Tom) dans le cadre de la coupe du monde en Afrique du sud, Raymond Domenech a inscrit dans l'agenda du staff et des joueurs un moment de recueillement sur la tombe de Aimé Césaire. «Preuve de son humanisme et de sa faculté à s'intéresser et à respecter les (grands) hommes», glisse l'historien. Du coup, que faut-il penser des «attaques» qui ont pris pour cible Raymond Domenech sur la non présence de joueurs issus de l'immigration Nord Africaine (Samir Nasri, Hatem Ben Arfa, Karim Benzema ) ? «Pour ma part, c'est très simple. Il a fait son choix en tenant compte de la forme de joueurs à l'instant présent. D'où la réapparition de Ben Arfa dans la liste des 30 après une bonne fin de saison avec son club, l'OM. Pour Samir Nasri, il a du hésité mais il faut bien avouer que le Gunners revenait à peine de blessure et qu'il n'avait jamais réellement convaincu en sélection. Quant à Karim Benzema, il sortait d'une saison sur le banc au Real de Madrid. Pas de faux procès à Raymond Domenech dans ce domaine», indique Pascal Blanchard. Concernant la cuisine halal et l'équipe de France, il semblerait que Laurent Blanc ait décidé de revenir à la première formule (cuisine pour tous et à la carte pour certains joueurs) afin de ne pas créer les conditions et un environnement propice à une polémique. Il est vrai que par les temps qui courent – chasse aux Roms, affrontements entre force de l'ordre et jeunes, création d'unités spéciales policières – il est de bon temps de ne pas tendre le bâton pour se faire battre. La tâche est déjà suffisamment ardue pour Laurent Blanc.