Mohammed VI est arrivé hier dans la capitale fédérale des Etats-Unis. En attendant sa première réunion avec le président Barack Obama, le roi a rencontré, hier soir, dans sa résidence à Washington, John Kerry et le secrétaire de la Défense américain, Chuck Hagel. A Washington, le roi Mohammed VI a commencé son agenda américain par des rencontres de hauts niveaux. Hier, il s'est entretenu avec le chef de la diplomatie, John Kerry et le chef du Pentagone, Chuck Hagel, indique un communiqué du cabinet royal, relayé par la MAP. La même source souligne que «les entretiens de Sa Majesté le Roi avec les deux hauts responsables américains ont porté sur la consolidation des relations d'amitié séculaire et de coopération fructueuse entre les deux pays, ainsi que sur la poursuite de la coordination de la concertation sur les différentes questions bilatérales, régionales et internationales d'intérêt commun». Première réunion officielle avec John Kerry Depuis qu'il a succédé, le 21 janvier 2013, à Hilary Clinton au département d'Etat américain, John Kerry a tenu, hier, sa première réunion avec le roi Mohammed VI. Elle intervient quelques jours après l'annonce du report de la visite de John Kerry au royaume, initialement prévue les 11 et 12 novembre, à cause de négociations dit-on, «prometteuses» sur le très controversé programme nucléaire iranien mais qui se sont vite révélées n'être qu'un mirage. Il est très prématuré d'avancer que durant ces entretiens, la partie marocaine ait pu convaincre Kerry de modifier ses positions à l'égard du royaume en adoptant une neutralité positive sur les dossiers des droits de l'homme au Sahara. En avril 2014, lors de la discussion au conseil de sécurité du prolongement de la mission de la Minurso pour une année supplémentaire, on saura, alors, si les services de John Kerry relanceront leur proposition d'élargir le mandat de la mission onusienne à la surveillance des droits de l'homme ou non. Avec le Pentagone, les relations sont, plutôt, bonnes Contrairement au département d'Etat, les relations avec le Pentagone se portent bien. Les militaires du pays de l'Oncle Sam considèrent toujours le Maroc comme un allié important dans la région, l'engagement du royaume au Sahel est de nature à réconforter cette position. La coopération sécuritaire entre les deux pays se consolidera, davantage, avec la tenue, le mois prochain à Washington, d'une nouvelle session mixte militaire maroco-américaine. Un rendez-vous convenu, fin octobre à Rabat lors des entretiens entre Amanda J, Dory, secrétaire-adjoint à la Défense américaine et le général de Corps d'armée Abdelaziz Bennani, Inspecteur général des FAR et Commandant de la Zone Sud.