Suite de la déferlante islamophobe, le CCIF a été saisi par la jeune femme victime d'un contrôle d'identité musclé par la police à Trappes, à la suite duquel son mari a été molesté et mis en garde à vue pour avoir osé s'opposer à la violence et aux provocations des policiers. Voici son récit. «Je fais appel a vous car j'ai subit une injustice avec la police (SND). Ils ont voulu nous contrôler pour mon voile intégral. Comme d'habitude, j'ai coopéré. Je voulais lever mon voile quand j'ai vu l'un des agents pousser violemment ma mère. J'ai dit aux autres agent de regarder ce qui se passait derrière, que ça n'allait pas se passer comme ça, qu'il ne fallait pas toucher à ma mère qui n'a rien a voir avec le contrôle, sachant que elle était en avant du chemin. L'un des agents s'est énervé sur mon mari, juste parce qu'il a dit, concernant ma maman : "Ne la touchez pas ! Pourquoi vous la touchez alors qu'elle n'a rien à voir avec le contrôle ?" Le policier a alors dit a mon mari, de manière très agressive : «tu va faire quoi ?» en gonflant sa poitrine. Je me suis interposée entre eux pour ne pas que ça dégénère. Une fois que le policier en avait fini avec ma mère, il vient vers moi et fait de grands gestes devant mon visage en me tenant un langage agressif. Apeurée, je lui ai demandé de se taire. Il m'a alors attrapée par le voile au niveau de la tête et traînée avec une force monstrueuse, avant de me plaquer sur le capot de la voiture en me disant : "C'est à moi que tu parles ?? C'est à moi que tu parles, hein ! " en me criant dessus. Je me suis retournée puis j'ai aperçu mon mari par terre, tenu par deux policiers qui le menottaient. Une fois dans la voiture, ils nous criaient dessus comme si on était des chiens. Ils menaçaient mon mari en disant "Qu'est ce que tu vas faire maintenant 'tite tafiole, hein ?", tout cela avec les poings serrés et en donnant des coups, dans la voiture. Arrivés au commissariat, on m'insulte de fantôme. Je ne cesse pas de demander à Dieu de l'aide contre cette violence.» A la suite de ces actes, le mari de la victime a été mis en garde à vue et doit être jugé en comparution immédiate demain matin. Les personnes qui se sont déplacées au commissariat, y compris l'imam de la mosquée de Trappes venu tenter d'apaiser la situation, ont été congédiées sans ménagement. Un jeune semble également avoir été blessé à l'œil suite à un tir de flashball. Nous appelons la police à faire son travail, en protégeant la population plutôt qu'en les agressant, ainsi que le ministre de l'Intérieur qui, il y a deux jours encore, exprimait toute «l'affection» qu'il prétend avoir pour les musulmans, tout en étant incapable de mettre un terme à cette déferlante islamophobe qui touche la France depuis des mois, ne laissant pas une semaine sans faire de nouvelles victimes. Si vous avez assisté aux scènes de violences ou si vous avez des informations (vidéos, témoignages, …) qui permettront de mettre en lumière les responsabilités dans cette affaire, merci de nous écrire à [email protected] afin que les agresseurs ne restent pas impunis et que la victime ne se retrouve pas, comme c'est le cas dans plusieurs autres affaires où la responsabilité de la police est en cause, sur le banc des accusés. Visiter le site de l'auteur: http://www.islamophobie.net