Il fallait être d'un optimisme béat ou d'une ignorance totale des choses du sport en général pour espérer que notre équipe nationale revienne de Dar As-Salam, en Tanzanie, avec un résultat positif. La raclée qu'elle a reçue dans le très coquet Benjamin Mkapa National Stadium était prévisible au vu des dernières "performances" lors de la CAN 2013 et surtout compte tenu de la préparation de ce match. A-t-on idée d'aller préparer un match de cette importance à Dubai? En dehors de l'aspect sportif de cette défaite, il y a quand même une question que tout citoyen lambda, amoureux de football et attaché à l'image de son pays, est en droit de se poser. Finalement, qui décide quoi dans ce foutoir que semble être devenu la F.R.M.F.? Y a-t-il un pilote dans cette énorme machine, qui bouffe un argent fou, qui massacre l'espoir des Marocains et qui ternit la réputation de son football? Faut-il en vouloir aux joueurs qui ont été incapables de marquer durant pratiquement tout le match, alors que les occasions se présentaient, se succèdaient et s'éloignaient au fil des minutes? Faut-il en vouloir à Taoussi, qui n'arrive pas à trouver la recette magique pour choisir onze garçons capables de sortir tout ce qu'ils ont dans le ventre et de sortir enfin la tête haute d'un terrain de football? Est-ce un problème d'organisation, de gestion, de gouvernance? Un problème d'argent, de moyens ou tout simplement un problème d'hommes? Les Lions de l'Atlas ne sont plus que de gentils lionceaux, habitués maintenant à manger dans la main de leurs adversaires. Nos journalistes auront beau jeu de hurler leur déception : j'ai entendu ce matin sur Radio Mars la crème de nos commentateurs sportifs papoter comme des commères, sans qu'aucun n'ait proposé le moindre début de commencement de solution. La qualification pour le Mondial 2014 est totalement compromise : elle ne dépend plus des seuls résultats à venir de cette équipe nationale. A la limite, je crois qu'il faudrait même s'en réjouir : de Charybde en Scilla, les lionceaux vont finir par nous faire toucher le fond du fond des eaux troubles du football national. Peut-être pouvons-nous espérer à la clé une dissolution de cette satanée F.R.M.F., avec le renvoi de tout le staff administratif et technique, avec l'élection enfin d'un président fort, compétent et disponible et la désignation d'un sélectionneur-entraineur doté d'une vision intelligente, structurée et efficace. En attendnant, les Marocains se contenteront de suivre les prochains quarts-de-finale de Champion's League en espèrant qu'en finale ils assisteront au choc des titans : Real-FBC! Il faut dire que l'U.E.F.A. a tout fait pour qu'il en soit ainsi... parait-il ! La raclée qu'elle a reçue dans le très coquet Benjamin Mkapa National Stadium était prévisible au vu des dernières "performances" lors de la CAN 2013 et surtout compte tenu de la préparation de ce match. A-t-on idée d'aller préparer un match de cette importance à Dubaï? En dehors de l'aspect sportif de cette défaite, il y a quand même une question que tout citoyen lambda, amoureux de football et attaché à l'image de son pays, est en droit de se poser. Finalement, qui décide quoi dans ce foutoir que semble être devenu la F.R.M.F.? Y a-t-il un pilote dans cette énorme machine, qui bouffe un argent fou, qui massacre l'espoir des Marocains et qui ternit la réputation de son football? Mais pourquoi Dubaï ? Faut-il en vouloir aux joueurs qui ont été incapables de marquer durant pratiquement tout le match, alors que les occasions se présentaient, se succèdaient et s'éloignaient au fil des minutes? Faut-il en vouloir à Taoussi, qui n'arrive pas à trouver la recette magique pour choisir onze garçons capables de sortir tout ce qu'ils ont dans le ventre et de sortir enfin la tête haute d'un terrain de football? Est-ce un problème d'organisation, de gestion, de gouvernance? Un problème d'argent, de moyens ou tout simplement un problème d'hommes? Les Lions de l'Atlas ne sont plus que de gentils lionceaux, habitués maintenant à manger dans la main de leurs adversaires. Nos journalistes auront beau jeu de hurler leur déception : j'ai entendu ce matin sur Radio Mars la crème de nos commentateurs sportifs papoter comme des commères, sans qu'aucun n'ait proposé le moindre début de commencement de solution. Adieu mondial 2014 ? La qualification pour le Mondial 2014 est totalement compromise : elle ne dépend plus des seuls résultats à venir de cette équipe nationale. A la limite, je crois qu'il faudrait même s'en réjouir : de Charybde en Scilla, les lionceaux vont finir par nous faire toucher le fond du fond des eaux troubles du football national. Peut-être pouvons-nous espérer à la clé une dissolution de cette satanée F.R.M.F., avec le renvoi de tout le staff administratif et technique, avec l'élection enfin d'un président fort, compétent et disponible et la désignation d'un sélectionneur-entraineur doté d'une vision intelligente, structurée et efficace. En attendnant, les Marocains se contenteront de suivre les prochains quarts-de-finale de Champion's League en espèrant qu'en finale ils assisteront au choc des titans : Real-FBC! Il faut dire que l'U.E.F.A. a tout fait pour qu'il en soit ainsi... parait-il ! Visiter le site de l'auteur: http://www.citoyenhmida.org/