L'Instance nationale de la probité, de la prévention et de la lutte contre la corruption (l'INPPLC) et la Commission jordanienne de l'intégrité et de la lutte contre la corruption ont signé, récemment à Rabat, un mémorandum d'entente visant à renforcer la coopération et la coordination dans le domaine. Signé par Mohamed Bachir Rachdi, président de l'INPPLC, et Muhannad Hijazi, président de la Commission de l'intégrité et de la lutte contre la corruption en Jordanie, ce mémorandum a pour objectif de renforcer la dynamique entre les deux institutions, en termes de prévention et de lutte contre la corruption, notamment sur le développement des capacités. Il porte également sur la réalisation d'études et de recherches scientifiques et universitaires sur la corruption, le renforcement des compétences des ressources humaines par l'échange de visites et l'organisation de programmes de formation spécialisés. Il prévoit aussi le partage d'informations, de données et de statistiques, ainsi que l'échange d'expériences, de bonnes pratiques et d'approches efficaces dans les domaines législatif et opérationnel, en particulier pour l'élaboration, la mise en œuvre et l'évaluation des politiques et stratégies de lutte contre la corruption. Lors de leurs entretiens, les présidents des deux institutions ont souligné leur ferme conviction que la coopération internationale et l'action commune en matière de prévention et de lutte contre la corruption contribueront de manière significative à la réduction de la propagation du phénomène aux niveaux national, régional et international. Il est à noter que la délégation jordanienne a tenu également, lors de son séjour au Maroc, des réunions de haut niveau avec des responsables de la présidence du Ministère public, de la Cour des comptes et de l'institution du Médiateur du royaume. Le but a été d'examiner les moyens d'améliorer l'accès aux droits et libertés fondamentales, et de concrétiser les principes de démocratie et d'Etat de droit.