Abderrahim Ouaslam du RNI est déchu de son mandat de député de la circonscription Rabat-Océan, à cause de l'émission de chèques sans provision. Une décision prise par la Cour constitutionnelle, mardi 2 juillet. Elle fait suite à une condamnation de l'ancien parlementaire à huit mois de prison avec sursis, assortis d'une amende de 100.000 dirhams prononcée à son encontre par la Chambre criminelle près la Cour d'appel de Rabat. Après cette décision, le ministère de l'Intérieur devra organiser dans les mois à venir une élection législative partielle dans la circonscription Rabat-Océan. Les parlementaires déchus de leurs mandats par la CC sont de la majorité gouvernementale mais aussi de l'opposition. Certains anciens élus sont emprisonnés pour mauvaise gestion des deniers publics ou trafic de drogue. Le roi Mohammed VI avait appelé, le 17 janvier, à «l'adoption d'un code de déontologie qui soit juridiquement contraignant pour les deux Chambres de l'institution législative». Une charte qui devrait être meilleure que la version de 2018, approuvée également suite à un appel royal en octobre 2017.