La guerre à Gaza s'est invitée lors de l'examen, par la Commission des finances à la Chambre des représentants, du PLF 2024. Le président du groupement des députés du PJD, Abdellah Bouanou, a souhaité, dans son intervention, que «le Maroc prenne une initiative pour mettre fin à l'agression israélienne», rapporte le site du parti de la Lampe. Et de rappeler l'épisode de la fermeture du bureau de liaison israélien, le 23 octobre 2000, décidée alors dans un contexte marqué par «l'échec du processus de paix suite aux actes inhumains commis par les forces israéliennes», a-t-il souligné. La seconde Intifada avait en effet mis un terme aux relations diplomatiques israélo-marocaines, établies officiellement en 1996. Le 11 octobre dans un communiqué, le secrétariat général du PJD a exigé des autorités marocaines d'«expulser» le chef du bureau de liaison israélien à Rabat, David Govrin, et le «déclarer persona non grata». Trois semaines après la guerre à Gaza, aucun pays arabe ou islamique n'a rompu ou suspendu ses relations diplomatiques avec Israël pour marquer sa solidarité avec le mouvement palestinien Hamas, y compris la Turquie.