Le processus de reconstruction dans les zones les plus touchées par le séisme, survenu vendredi dernier au Maroc et ayant fait plus de 2 500 morts, nécessiterait «cinq ou six ans», selon le président de la Chambre des conseillers, Enaam Mayara. Lors d'une réunion des commissions des finances des deux chambres du Parlement, ce lundi 11 septembre pour examiner l'ouverture auprès du Trésor d'un Fonds spécial pour la gestion des effets du séisme, le responsable a rappelé que la province d'Al-Haouz était la plus impactée. Dans ce sens, Mayara a souligné que «le processus de reconstruction et de sauvetage continueront» sans relâche dans les zones sinistrées. A ce titre, il a exprimé ses espoirs que «ce moment sera celui d'une réflexion sur l'avenir». «Nous espérons que cet esprit de solidarité se poursuivra ; le Fonds spécial est la meilleure solution pour récolter tous les dons et anticiper le futur», a-t-il affirmé. Dimanche soir, un Conseil de gouvernement tenu à distance a permis d'adopter le projet de décret relatif à la création du compte Fonds spécial pour la gestion des effets du tremblement de terre ayant touché le royaume du Maroc. Ce texte, proposé par le ministre délégué auprès du ministre de l'Economie et des finances, chargé du Budget, Fouzi Lakjaâ, vise à prendre des mesures urgentes au profit des populations et des zones touchées par le séisme.