La Commission permanente arabe pour les droits de l'homme tiendra sa 51e session du 20 au 22 février prochain à Rabat, a-t-on indiqué auprès de la Commission. L'événement connaîtra la participation des instances gouvernementales concernées au sein des pays membres et des parties concernées dans le système de l'action arabe commune, a précisé la même source. L'annonce de la tenue de cet événement a été faite, lundi au Caire, en marge de la réunion du groupe d'experts gouvernementaux arabes chargé de l'établissement des modalités et des critères relatifs à l'octroi aux institutions nationales des droits de l'homme la qualité d'observateur auprès de la Commission. Le Maroc a été représenté à cette réunion par Abdelouahed Al Atir, chargé de mission au sein de la Délégation interministérielle aux droits de l'homme. La Secrétaire générale adjointe de la Ligue arabe, présidente du département des affaires sociales, Haifa Abu Ghazaleh a indiqué que cette réunion de trois jours est consacrée à l'examen des remarques de pays arabes, qui sont parvenues au Secrétariat générale de la Ligue arabe, sur les modalités, les mesures et les critères relatifs à l'attribution aux institutions nationales des droits de l'homme la qualité d'observateur auprès de la Commission permanente arabe pour les droits de l'homme, en vue de soumettre les recommandations de la réunion du groupe d'experts gouvernementaux à la prochaine session de la Commission prévue au Maroc. Elle a exprimé le souhait que la réunion parvienne à une formule consensuelle autour des modalités, des critères et des mesures, afin de l'inscrire au projet d'ordre du jour de la session de Rabat, soulignant l'importance de la contribution de la Commission dans le renforcement et la protection des droits de l'homme, ainsi que la nécessité de la consolidation des efforts pour consacrer ces droits avec leurs divers niveaux et dimensions. La responsable a également appelé à davantage de coordination et de coopération entre les quatre mécanismes sous l'égide de l'Organisation arabe des droits de l'homme, en respectant le champ de compétence de chaque mécanisme.