Quelque soixante-dix agents de la gendarmerie royale marocaine ont été blessés, dont dix grièvement, lors d'une opération de démantèlement de plusieurs campements de migrants aux environs de Nador, il y a quelques jours. Selon la presse espagnole, entre 400 et 700 migrants se cachaient dans certaines forêts, à une vingtaine de kilomètres de Melilla et étaient «prêts à mener des assauts» pour franchir la frontière. Des sources proches du dossier ont confié à La Razón que les migrants ont utilisé une violence inhabituelle contre les agents marocains, qui ont réussi à repousser les attaques et à contrôler la situation. «Les migrants subsahariens, majoritairement de nationalité burkinabé, sénégalaise et soudanaise, ont attaqué les forces marocaines avec violence, lançant des pierres et dressant des barrières pour que les agents marocains ne puissent pas avancer», décrit-on. Le média ajoute que certains des agents blessés ont été transférés à l'hôpital Hassani de Nador, où ils sont toujours hospitalisés. Durant le week-end, une forte présence des forces de l'ordre marocaines a été observée près de la frontière séparant le Maroc à Melilla, en prévision de toute tentative de saut. «L'action des Forces de sécurité marocaines doit s'inscrire dans le nouveau climat de collaboration entre les deux pays», conclut-on.