Le chef du gouvernement Aziz Akhannouch a présidé, jeudi et vendredi, le premier round du dialogue social entre l'exécutif et les syndicats. Des réunions successives avec les centrales syndicales les plus représentatives, organisées à Rabat, ont ainsi réuni, outre le chef du gouvernement et des ministres, des délégations de l'UMT, l'UGTM, la CDT et de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM). «Au cours de ces rencontres bilatérales, les participants ont mis en avant l'importance de cette initiative, qui intervient au début du mandat gouvernemental et qui permettra de renforcer la confiance, de consolider une culture de coopération et de consacrer une approche participative dans la gestion des affaires publiques», indique un communiqué du département du chef du gouvernement. Revenant sur les enjeux soulevés lors de ces rencontres, la même source ajoute que «les participants ont unanimement convenu d'institutionnaliser la méthodologie du dialogue et de l'entourer de toutes les garanties de succès d'une manière qui mène inévitablement à des accords précis et réalistes qui font sentir aux citoyens son importance et son lien avec leurs préoccupations». Ainsi, il a été convenu de constituer un comité de concertation présidé par le chef du gouvernement, composé des secrétaires généraux des syndicats les plus représentatifs, de la CGEM et des ministres concernés, auquel seront confiés les travaux des comités spéciaux. Un comité tripartite pour résoudre les problèmes majeurs et un deux autres comité (du secteur privé et du secteur public) sont également prévus. Quant au dossier social, Aziz Akhannouch a affirmé que des mesures urgentes ont été prises dans le cadre des directives royales en vue d'alléger les pressions sur l'agriculteur marocain, compte tenu des conditions climatiques actuelles, avec l'intention du gouvernement au cours des prochains jours de prendre des mesures concrètes en vue de préserver le pouvoir d'achat du citoyen par le soutien direct d'un ensemble de secteurs productifs et de biens de consommation, ainsi que le lancement de dialogues sectoriels. Le chef du gouvernement et les partenaires ont enfin convenu que malgré les circonstances difficiles et les contraintes nombreuses et variées, il est nécessaire de parvenir à des accords clairs dans des délais raisonnables, conclut le communiqué.