Le Koweït a accueilli, dimanche 30 janvier, une réunion de concertation des ministres des Affaires étrangères de la Ligue arabe, sans agenda précis. Au terme de la rencontre, le chef de la diplomatie du Koweït et le secrétaire générale de l'organisation panarabe ont animé conjointement un point de presse. A cette occasion, l'Egyptien Ahmed Aboul Gheit a révélé que le ministre algérien des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, «a proposé à l'organisation panarabe une date spécifique» pour la tenue du prochain conclave. Le responsable s'est refusé, ensuite, à donner plus de détails sur ce sujet, invitant les médias à se tourner vers la partie algérienne pour en avoir plus d'informations. Abou Gheit a souligné que la proposition algérienne fera l'objet d'un examen lors de la session ordinaire du conseil exécutif de la Ligue arabe, prévue le 9 mars au Caire. Et de préciser que «pour le moment, il n'y a pas encore d'agenda du 31e sommet». Pour rappel, le département Lamamra a indiqué, le 23 janvier, que «le président de la République compte proposer une date alliant la symbolique nationale historique et la dimension arabe, une date qui consacre les valeurs de la lutte commune et de la solidarité arabe». Des diplomates algériens ont ensuite pour le relais pour confier, sous couvert d'anonymat, à des médias arabes, que le «sommet sera organisé à Alger le 1er novembre 2021». Une date qui coïncide avec le lancement, en Algérie par le Front de libération nationale (FLN), d'une guerre contre la France, le 1er novembre 1954. Abdelmadjid Tebboune avait aussi choisi cette fête pour adopter par référendum, le 1er novembre 2020, la nouvelle constitution du pays. Une consultation boudée par plus de 75% des électeurs algériens.