En réaction à la rupture diplomatique entre Rabat et Alger, la Ligue arabe et l'Arabie Saoudite ont regretté la décision prise par l'Algérie. Bien qu'infondée, cette décision est anticipée par le Royaume compte de la tension entre les deux pays qui atteint son paroxysme. Détails. Les réactions internationales à la décision de l'Algérie de rompre ses relations avec le Maroc se poursuivent. A l'instar du Maroc, l'Arabie Saoudite a déploré le choix du gouvernement algérien, regrettant la dégradation des relations entre Rabat et Alger. Dans un communiqué du ministère des Affaires étrangères, Ryad s'est dite préoccupée des récents développements, tout en appelant des deux pays à recourir au dialogue et la diplomatie pour trouver des solutions aux divergences derrière la brouille actuelle. De son côté, la Ligue Arabe s'est également prononcée, par l'intermédiaire de son secrétaire général Ahmed Aboul Gheit, qui a exprimé son profond regret quant à la décision annoncée par Ramtane Laamamra. Le Maroc a également regretté la décision prise par le voisin algérien, le communiqué du ministère des Affaires étrangères l'a qualifiée « injustifiée ». Pourtant le Royaume s'attendait à une mesure pareille, compte tenu de l'escalade verbale du régime militaire qui, dans un geste invraisemblable et sans preuves, a accusé le Maroc d'être derrière les incendies qui ont embrasé le pays récemment. Rappelons que le ministre algérien Ramtane Laamamra a annoncé, mercredi, la décision de son pays de rompre tout lien diplomatique avec le Royaume chérifien. Toutefois, cela ne doit pas empêcher la continuation des services consulaires, sachant que les Consulats resteront ouverts. Depuis l'arrivée au pouvoir du président Abdelmadjid Tebboune, les relations entre Rabat et Alger n'ont connu que des incidents, sachant que ce dernier s'en est pris au Maroc dès première sortie médiatique lorsqu'il était candidat à la présidentielle en 2019, où il lui avait porté, faussement, la responsabilité de la fermeture des frontières en 1994, tout en demandant des excuses officielles. Plusieurs incidents s'en sont suivis à savoir les événements d'El Gugeguerat et la reconnaissance américaine de la marocanité du Sahara qui a poussé le régime algérien à une furie qui l'a conduit à exacerber son hostilité qui atteint son comble avec la fermeture des frontières.