Ouverture à Lisbonne des travaux du 10e Forum mondial de l'UNAOC    Signature à Rabat d'un protocole d'entente entre l'ONDH et la BM    « La situation dramatique dans les territoires palestiniens exige une intervention décisive    Palestine : Smotrich veut réduire de moitié la population de Gaza    Une compétition étincelante    Droits des femmes : Les luttes réapparaissent sur grand écran    L'écotourisme inclusif au cœur du cinéma    Les adeptes du « Traitillisme » à la conquête de Fès    Le Chef du gouvernement préside une réunion de la Commission ministérielle chargée du pilotage de la réforme du système de l'Education nationale et du Préscolaire    La Hongrie salue l'Initiative Royale visant à faciliter l'accès des pays du Sahel à l'Océan Atlantique (Communiqué conjoint)    La Hongrie soutient le renforcement du partenariat stratégique liant le Maroc et l'Union Européenne    Coupe de la CAF : RS Berkane-CD Lunda Sul ce soir, à quelle heure et sur quelle chaîne ?    Khalid Ziani : « Les banques classiques n'ont pas d'avenir en Afrique »    La Bourse de Casablanca clôture dans le vert    250 millions $ de la Banque mondiale pour la gestion des déchets au Maroc    Deux tiers des influenceurs ne vérifient pas leurs sources, l'UNESCO lance une formation mondiale    Kénitra : Akdital inaugure deux nouveaux établissements de santé d'excellence    Marrakech : Hausse de 12% des nuitées dans les EHTC à fin septembre dernier    Maroc/Hongrie : signature d'un mémorandum d'entente dans les domaines de l'environnement et du développement durable    Animer notre cinéma et réanimer nos salles    L'ancien président du Raja, Mohamed Aouzal, rattrapé par la Justice    Le lynchage médiatique : une menace pour les joueurs    Port Tanger Med : saisie de plus de 19 000 comprimés psychotropes    Sous la Vision de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc : un Pilier de la Paix et un Soutien Indéfectible à la Cause Palestinienne    Sahara marocain : La Hongrie soutient le Plan d'autonomie, considéré comme « la base la plus crédible » pour le règlement de ce différend (communiqué conjoint)    Tourisme au Maroc : la reprise est là, mais les disparités régionales persistent    Berkane: La grotte des Pigeons à Taforalt, un trésor archéologique qui séduit les chercheurs    Film documentaire: Un hommage à Wael Al Dahdouh à Tétouan    La Grande Mosquée de Paris, censée être un symbole de l'islam en France, est aujourd'hui infestée d'agents des services secrets algériens    Investissements : le Maroc en quête de partenariats stratégiques en Asie    Viande rouge importée : à quand une vraie baisse sur le steak ?    L'ancien président du Raja, Mohamed Aouzal, placé en détention à Casablanca    Saisie de plusieurs animaux sauvages et reptiles destinés à la vente illégale à Nador et Marrakech    Alliance des civilisations : Le Maroc plaide pour l'universalité de la paix    LDC UEFA. J5/ Le City victime d'une remontada; le Bayern se relance ; Arsenal, Atletico et Leverkusen prolifiques    LDC CAF.J1 / L'AS FAR en tête du groupe B    La préfecture de police de Kénitra se dote d'une salle de commandement ultramoderne    Le Premier ministre de la RDC plaide pour le renforcement des relations maroco-congolaises    ESCA Ecole de Management, N°1 au Maroc et leader en Afrique francophone    CPS de l'UA : le Maroc condamne tout soutien aux mouvements séparatistes et terroristes    Nigeria. L'économie s'en sort malgré l'inflation    Maroc-Espagne : Le groupe terroriste démantelé posait «une véritable menace»    Festival international du film du Caire : Mohamed Khouyi rafle le prix du meilleur acteur    Rabat : Clôture en apothéose de la 11ème édition du Festival Visa For Music    CPI : Un rescapé de l'holocauste «antisémite» ?    Après le représentant permanent d'Israël aux Nations unies, Eric Zemmour pulvérise l'Algérie : «Le Maroc incarne ce que ce pays, terre à coloniser depuis toujours, n'est pas : un véritable royaume avec une histoire»    Le maillot du Raja et la carte du Maroc au cœur de débats    Un quotidien espagnol loue le charme de Chefchaouen "la ville aux mille nuances de bleu"    







Merci d'avoir signalé!
Cette image sera automatiquement bloquée après qu'elle soit signalée par plusieurs personnes.



PJD : Après la normalisation avec Israël, le cannabis ne passe pas pour Driss Azami
Publié dans Yabiladi le 27 - 02 - 2021

Le PJD est pris dans la tourmente. Le président de son conseil national a démissionné. En rendant son tablier, Driss Azami semble réagir au projet de loi légalisant le cannabis, initiative gouvernementale condamnée par son «père spirituel», Abdelilah Benkirane.
Au PJD, la saison des démissions est ouverte. Le président du conseil national du PJD, Driss Azami, vient d'emboîter le pas à son «frère» Mustapha Ramid. Un départ expliqué dans un long cri du cœur adressé aux membres du «parlement» de la Lampe.
«J'ai décidé de soumettre cette démission car, malheureusement, je ne peux plus tolérer, comprendre et ne peux expliquer ou accepter ce qui se passe à l'intérieur du parti. Je ne peux pas le changer, et je ne peux le cautionner depuis ce poste.»
Driss Azami
Dans sa missive, Azami a donné libre cours à son exaspération de la situation qui prévaut au sein du PJD, pointant «une fuite en avant» et «une justification hasardeuse» de certaines décisions et ce «en totale contradiction avec ce qui constitue l'identité du parti et ses gènes originaux». Des décisions qui ne correspondent plus aux «principes déclarés et connus du parti, ses références et ses statuts et ses programmes électoraux», a-t-il déploré.
Mustapha Ramid démissionne du gouvernement
Aussi, «je ne peux plus supporter en attendant ce qui allait arriver (…) surtout que l'institution du conseil national est instrumentalisée comme une plate-forme pour calmer et apaiser la colère» des militants. Azami se réfère ici à la pression exercée par le secrétariat général du PJD sur le CN pour étouffer l'appel de membres de la jeunesse du parti à organiser un congrès extraordinaire avant les législatives de cette année et au report sine die d'une session du conseil national pour examiner la signature par Saad-Eddine El Othmani de la Déclaration conjointe, du 22 décembre, entre le Maroc, les Etats-Unis et Israël.
Une démission après la vidéo de Benkirane sur le cannabis
«Il n'y a plus de place pour tout accepter, tout justifier, sous-estimer les opinions dissidentes, toujours dépendre de placébos, jouer sur le facteur temps au lieu de l'inclusion et la persuasion, et les calmants basés sur la justification plutôt que d'assumer la responsabilité». Une autre flèche décochée en direction du camp d'El Othmani. Driss Azami conclut son message en lançant un appel à son parti pour réviser son approche avant qu'il ne soit trop tard.
Cette lettre de démission coïncide avec l'examen par le gouvernement du projet de loi légalisant la culture du cannabis à des usages thérapeutiques. Une initiative dénoncée par Abdelilah Benkirane avec la republication, mercredi 24 février, sur sa page Facebook de son intervention datant du 11 avril 2016 condamnant les appels à la légalisation du can'abis par le PAM et l'Istiqlal. Azami est connu pour sa proximité avec l'ancien secrétaire général. D'ailleurs, en juillet 2019, il n'a pas hésité à rendre son tablier de président du groupe des députés du PJD juste après le réquisitoire de Benkirane dressé contre la loi-cadre sur l'enseignement.
Depuis le limogeage de Benkirane en mars 2017, le PJD enchaîne les revers lors d'élections partielles et les voix opposées à la ligne adoptée par El Othmani sont de plus en plus affirmées. Néanmoins, la formation a résisté aux vents et pu garder une unité de façade jusqu'à cette affaire de normalisation avec Israël qui a fendu sa coquille.
La démission de Driss Azami a été précédée par celles d'Abdelaziz El Omari, le maire de Casablanca, du secrétariat général du PJD et du gel de l'adhésion au parti du député Abouzaid El Mokrie El Idrissi. Deux décisions motivées par l'opposition de ses auteurs à la normalisation avec Israël. D'autres membres, moins connus sur la scène médiatique, ont également claqué la porte du parti.
Abdelillah Benkirane a pesé de tout son poids pour éviter l'implosion du parti en soutenant El Othmani lors de la crise sur la normalisation. Un soutien qui n'est plus de mise pour le projet de loi sur la légalisation du cannabis à usage thérapeutique.


Cliquez ici pour lire l'article depuis sa source.