Dans son discours du jeudi 18 février adressé au peuple algérien, le président Abdelmadjid Tebboune n'a pas oublié de se faire l'avocat des thèses du Polisario. «Il n'y a pas de solution à la question sahraouie en dehors de l'autodétermination du peuple sahraoui», a-t-il précisé, affirmant que le dossier du Sahara est un cas de décolonisation. Une annonce immédiatement saluée par l'agence de presse du mouvement de Brahim Ghali. Le chef de l'Etat ne déroge pas à la ligne qu'il suit depuis la campagne électorale des élections présidentielles du 12 décembre 2019. «Pour l'Algérie et tout le peuple algérien avec ses institutions et son armée, la question du Sahara est un cas de décolonisation qui ne sera réglé que par l'organisation d'un referendum (…) Il n'y a pas autre solution», avait martelé le 10 octobre 2020 à l'occasion d'une allocution prononcée devant un parterre de hauts gradés de l'armée algérienne.