Le Comité central du PPS s'est donc tenu ce samedi 4 novembre, avec comme point unique à l'ordre du jour l'examen de la situation, et du positionnement, du parti sur l'échiquier politique après la brutale révocation par le Roi Mohammed VI de son secrétaire général et d'un de ses membres dirigeants du gouvernement. Après délibérations et beaucoup de discours, le PPS a décidé de rester au sein de la majorité gouvernementale, et du gouvernement, et le secrétaire général Nabil Benabdallah se maintient aux commandes. Les ex-camarades ont débattu de la motion à eux soumise par le Politburo, et sont longuement revenus sur l'apport et l'action de leurs ministres, auxquels ils réitèrent leur soutien ; pour a part, le secrétaire général Benabdallah a profité de l'occasion pour dire tout le mal qu'il pense des médias qui, selon lui, se sont acharnés, inexplicablement, sur le parti et sur sa personne. . « Le PPS "porteur, depuis des décennies, du projet national démocratique et progressiste, fondé sur la justice sociale et l'attachement aux constantes et institutions, à leur tête l'institution monarchique, poursuivra, comme à l'accoutumée, sur la même voie prônant la défense de la liberté, de la démocratie, du progrès et de la justice sociale, dans un esprit de consensus et de cohabitation », dit le texte du communiqué final du Comité central. Et en conclusion, « et suite à l'appel (royal) qui lui a été adressé, le Comité central du parti décide de rester au gouvernement et confie la gestion des consultations au secrétaire général et u Bureau politique ». Le reste ne sera plus, donc, qu'une question de jours, les noms ne devant pas manquer au PPS pour aller remplacer Nabil Benabdallah et Houssaine el Ouardi au gouvernement. La question est de savoir si les remplacements se feront par département ou numériquement.