Au Maroc, le choix est clair en matière des droits de l'Homme et la volonté de les promouvoir s'inscrit dans un processus de continuité, a affirmé, vendredi à Rabat, Amina Bouayach, que Sa Majesté le Roi Mohammed VI a nommée jeudi Présidente du Conseil national des Droits de l'Homme (CNDH). La contribution à la protection et à la préservation des droits de l'Homme est une grande responsabilité qui nécessite des efforts individuels et collectifs, ainsi qu'un effort de concertation et de dialogue, a ajouté Mme Bouayach dans une déclaration à la MAP à l'issue de la cérémonie de passation des pouvoirs avec l'ex-président du CNDH, Driss El Yazami, exprimant sa gratitude pour cette nomination pour diriger une institution constitutionnelle de cette importance. → Lire aussi : SM le Roi a nommé Amina Bouayach présidente du CNDH De nouvelles questions commencent à se poser en matière d'action pour droits de l'Homme, notamment en ce qui concerne les nouvelles formes d'expression de revendications qui passent via les réseaux sociaux et l'IT, a-t-elle poursuivi, mettant l'accent sur la nécessité d'être à l'écoute et de trouver de nouveaux moyens d'interaction. Ces nouvelles formes d'expression ont vu le jour grâce aux pas franchis par le Maroc en matière des droits de l'Homme, a-t-elle dit. Pour sa part, le secrétaire général du CNDH, Mohamed Essabbar, a passé en revue les qualités humaines et professionnelles de M. El Yazami, signalant que cette figure marquante des droits de l'Homme au Maroc « restera ancrée dans la mémoire de cette institution. » Il a indiqué, par ailleurs, que Mme Bouayach est une militante qui a sa propre expérience et a accumulé des connaissances dans ce domaine, ajoutant que les cadres du Conseil lui prêteront tout l'appui nécessaire dans ses nouvelles missions.