Bonne nouvelle ! Le mercredi 07 novembre, le prix du pétrole a atteint son plus bas niveau depuis le mois de mars à New York et depuis août à Londres. Cette baisse est la conséquence d'une forte progression des stocks de brut aux Etats-Unis et une production à un niveau record. Sur le New York Mercantile Exchange (Nymex), le baril de « light sweet crude », pour le contrat de décembre, a cédé 54 cents et stagne à 61,67 dollars. Il a ainsi perdu 19% depuis début octobre. Pour la livraison de janvier, le baril de Brent de la mer du Nord a reculé de 6 cents pour clôturer à 72,92 sur l'Intercontinental Exchange (ICE) de Londres. En effet, sur les sept dernières semaines, la production a augmenté, gonflant ainsi les stocks de près de 38 millions de barils. Les Etats-Unis ont en effet extrait en moyenne 11,6 millions de barils d'or noir chaque jour sur la période, une augmentation marquée par rapport à la semaine précédente (11,2 millions). →Lire aussi : Le prix du baril de pétrole passe à 84,98 dollars ! « Le marché redoutait beaucoup l'impact des sanctions américaines contre le pétrole iranien », entrées en vigueur lundi, a rappelé Andy Lipow de Lipow Oil Associates. Mais « les exportations iraniennes ont finalement peu diminué », a-t-il souligné. Et « plusieurs pays ont, soit pour minimiser l'impact des sanctions contre l'Iran comme l'Arabie saoudite et la Russie, soit pour des raisons propres comme le Nigeria et la Libye, augmenté leur production », a-t-il ajouté. « On attend maintenant de voir si l'OPEP va lors de sa prochaine réunion en décembre décider de réduire ses extractions », a indiqué M. Lipow. L'organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) et ses partenaires, dont la Russie, pourraient à nouveau amender l'accord de limitation de la production qui les lie depuis début 2017. Ces pays, qui représentent plus de la moitié de l'offre mondiale, avaient décidé fin 2016 de limiter leurs extractions, ce qui avait participé à la remontée des prix sur les deux dernières années. →Lire aussi : Marché international: le baril du pétrole monte à 72 dollars Mais ils avaient décidé d'ouvrir à nouveau les vannes largement à l'approche de l'entrée en vigueur des sanctions contre Téhéran. Le sujet pourrait être abordé dès une réunion de suivi de l'accord qui se tiendra dimanche à Abou Dhabi, qui ne rassemblera qu'une poignée de ministres, avant la réunion plénière qui aura lieu début décembre à Vienne.