Le cinéma marocain a remporté quatre prix au Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie, qui a clôturé, lundi soir à la bibliothèque d'Alexandrie, sa 34ème édition. Ainsi, le long métrage « le silence des papillons » de Hamid Basket a décroché le prix de la première oeuvre dans la catégorie des longs métrages arabes, tandis que « Kilikis, la cité des hiboux » d'Azzelarabe Alaoui s'est adjugé le prix d'Al Qods pour la meilleure réalisation artistique avec mention spéciale pour le décor dans la catégorie des longs métrages internationaux. L'artiste Saïda Baadi a remporté le prix du meilleur premier rôle féminine ex aequo avec l'actrice syrienne Souzane Najm pour son rôle dans le long métrage « Walwalat al rouh » (Cri de l'âme) d'Abdelilah Jouhary. L'écrivain et scénariste Othman Achkar a été primé du prix de meilleur scénario pour le film « Walwalat al rouh » (Cri de l'âme) dans la catégorie des longs métrages arabes. → Lire aussi : Festival d'Alexandrie : le cinéma marocain à l'honneur grâce à sa valeur artistique authentique Lors de cette édition, le film Damas-Alep du réalisateur Bassil Khatib a remporté le prix du meilleur film, alors que l'artiste syrien Duraid Lahham s'est adjugé le prix du meilleur premier rôle masculin pour son rôle dans le même film. Dans la catégorie des longs métrages internationaux, le film espagnol « Ana par jour » du réalisateur Andrea Juarita a décroché le prix du meilleur film, au moment où le prix du meilleur rôle masculin est revenu à l'acteur croate Janko Popovic Volaric et celui du meilleur premier rôle féminin à l'actrice espagnole Ingrid García-Jonsson. Le 34ème Festival du cinéma méditerranéen d'Alexandrie a connu la participation de 85 films représentant 25 pays, dont le Maroc, invité d'honneur de cette édition. Quatre films marocains ont été projetés dans le cadre de la section « panorama marocain », à savoir « Walwalat al rouh » (Cri de l'âme) d'Abdelilah Jouhary, « Kilikis, la cité des hiboux » d'Azzelarabe Alaoui, « le silence des papillons » de Hamid Basket et « Klam Essahra » (Les voix du désert) de Daoud Oulad Sayed.