Les participants à un séminaire académique international sur le Sahara marocain, organisé les 22, 23 et 24 juin à Santiago du Chili, ont hautement salué la pertinence de la proposition marocaine d'autonomie visant à trouver une solution définitive au différend artificiel autour du Sahara marocain. Dans un document sanctionnant les travaux de ce conclave et baptisé « Déclaration de Santiago », ils ont exprimé leur soutien avec « force et clarté » à la proposition d'autonomie présentée par le Royaume du Maroc auprès de l'Organisation des Nations Unies pour résoudre pacifiquement ce conflit artificiel tout en soulignant leur « rejet de toute forme de séparatisme ou de terrorisme ». En relation avec la situation de la femme, les participants à cette rencontre académique, organisée à l'initiative du Centre d'études du Maghreb pour les Amériques, basé dans la capitale chilienne, ont salué les avancées enregistrées au Maroc et dans le Sahara marocain et la participation des femmes à la vie politique et dans les activités de la société civile tout en dénonçant leur séquestration par le polisario dans les camps de Tindouf. Selon la Déclaration de Santiago, qui a reçu le soutien et a été signée par 67 personnalités de différentes nationalités incluant des chercheurs universitaires, des politologues, des militants des droits de l'Homme, des syndicalistes et des représentants de la société civile, les congressistes ont, par ailleurs, condamné « les violations aux droits de l'homme, l'enlèvement des femmes, l'utilisation des enfants dans les tâches militaires et autres abus commis par le groupe séparatiste du polisario ». Lors de ce séminaire, les intervenants avaient pointé du doigt le « climat de terreur » imposé par le polisario au sein des camps de Tindouf où les populations sahraouies sont séquestrées et privées des libertés « les plus élémentaires », alors qu'en revanche, les provinces du Sud du Maroc offrent un cadre de vie « démocratique, développé, inclusif et respectueux des droits de l'Homme ». Lire aussi: M. Benabdelkader s'entretient avec la présidente de la Chambre des députés du Chili Le Plan marocain d'autonomie pour les provinces du Sud est une proposition « juste et créatrice de développement » qui, de surcroit, a été accueillie favorablement par la Communauté internationale et qualifiée de « sérieuse et crédible », avait souligné l'analyste politique chilien Andres Grimblatt lors de ce séminaire dont les travaux avaient débuté vendredi dernier. Ce conclave de trois jours avait été l'occasion de débattre de plusieurs thématiques axées notamment sur la question du Sahara, la place du Maroc en Afrique, la proposition d'autonomie au Sahara et la résolution pacifique des conflits. Les participants se sont penchés, dans le cadre de groupes de travail, sur « les droits humains » et « le rôle de la femme et de la société civile dans le monde actuel ». Cet évènement académique comptait à son programme plusieurs rencontres lors desquelles d'éminents professeurs et experts ont présenté leurs analyses et points de vue sur diverses questions d'actualité en relation avec le Maghreb alors que plusieurs politologues et représentants de la société civile ont partagé leurs points de vue avec l'assistance et les conférenciers. Le Centre d'études du Maghreb pour les Amériques regroupe une pléiade d'universitaires, d'intellectuels, d'experts et de représentants d'organisations sociales et culturelles d'Amérique latine avec pour objectifs notamment d'étudier et de faire connaître, dans le cadre d'une approche académique, la réalité des pays du Maghreb, depuis une perspective positive, et de promouvoir le soutien à la paix, à la culture et au dialogue.