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Le Roi et le peuple face aux fabulateurs
Publié dans Maroc Diplomatique le 20 - 04 - 2018

Haro sur les fake-news, les fausses nouvelles et autres « kompromats »
Sur le Maroc, une véritable déferlante semble se déverser depuis quelques mois, compor­tant des dérives et des risques majeurs. Ceux notamment de la désinformation et de l'in­toxication. Elle souffle comme une tempête gigantesque sur les réseaux sociaux, devenus l'oeil du cyclone du monde, mettant en équation et les systèmes dé­mocratiques ou supposés tels, et nos sociétés de plus en plus fragilisées. Là où la Raison interpelle nos consciences et notre prudence, se profile une folie meurtrière des mots et des rumeurs. Au salvateur réflexe de discernement se substitue la rage de blesser voire d'anéan­tir.
Bien entendu, l'incapa­cité relative de l'Etat et des pouvoirs publics à maîtriser totalement le flux incessant et cette logorrhée de fausses nouvelles, à légiférer dans un maquis de non-lois, constitue à la fois un handicap et un défi dont on ne mesure pas ou très peu la portée. Un faisceau de fausses et lamentables nouvelles s'est abattu sur notre pays, nourrissant un débat bancal et dangereux, se répandant comme une traî­née de poudre, prenant en otage des pans entiers de notre société : facebookeurs, twitteurs, instagrameurs, certains sites officiels d'information, sites « bidons », et surtout étrangers qui ont à coeur de porter la dague contre le Maroc, frapper là où cela nous fait mal, autrement dit le statut du Roi, sa vie personnelle, sa santé et l'avenir de notre nation.
Bien entendu, l'incapa­cité relative de l'Etat et des pouvoirs publics à maîtriser totalement le flux incessant et cette logorrhée de fausses nouvelles, à légiférer dans un maquis de non-lois, constitue à la fois un handicap et un défi dont on ne mesure pas ou très peu la portée. Un faisceau de fausses et lamentables nouvelles s'est abattu sur notre pays, nourrissant un débat bancal et dangereux, se répandant comme une traî­née de poudre, prenant en otage des pans entiers de notre société : facebookeurs, twitteurs, instagrameurs, certains sites officiels d'information, sites « bidons », et surtout étrangers qui ont à coeur de porter la dague contre le Maroc, frapper là où cela nous fait mal, autrement dit le statut du Roi, sa vie personnelle, sa santé et l'avenir de notre nation.
On est d'autant plus effrayé par cette furieuse curée de fausses nouvelles, cala­miteuses et relevant de ce qu'on appelle les « fake-news », qu'elles ne reposent que sur la rumeur non confirmée, et qu'elles surviennent à un mo­ment où, d'un autre côté, le Ma­roc est confronté à une série de coups bas portés par la Cour de justice de l'Union européenne, les stipendiés du polisario, et nos irréductibles adversaires ayant encore le vent en poupe à l'Union africaine et aux Na­tions unies. Il n'est pas interdit de penser que les campagnes croisées, ciblant à la fois nos institutions – en l'occurrence Sa Majesté Mohammed VI – et notre diplomatie, procèdent d'un même tonneau de haine et d'une volonté de déstabili­sation. L'acharnement déployé par les ONG étrangères, espa­gnoles et françaises notamment, relayées par certains journaux, et quelques follicu­laires du genre Ignacio Cembrero , l'ac­tivisme de défenseurs des mouvements Hirak à al-Hoceima et Jerada, les semeurs de troubles qui rêvent de soulèvements, et ne dissimulent plus leur faconde com­plotiste contre l'Etat et la Monarchie, qui semblent être au rendez-vous de la fo­mentation et de la sape souterraine. L'en­voyée très « spéciale » du quotidien « Le Monde », Charlotte Bozonnet se complaît dans son exercice préféré d'épingler le Palais Royal et le Roi avec un galimatias de préjugés que ne renieraient guère les adversaires patentés de notre démocratie. Même « modus operandi », un irascible vocabulaire de contemptrice déjà éprouvé dans ses « reportages » sur Al-Hoceima, inter­pelant le Roi, au lieu et en place du gouverne­ment censé pourtant as­sumer ses responsabilités constutionnelles.
On aura beau soutenir que seul l'élan national et patriotique a sauvé par le passé et continuera de préserver notre nation à l'avenir, c'est comme clamer dans le désert, clamos in deserto disait le proverbe. La valeur sé­mantique du patriotisme est battue en brèche par une paradoxale al­chimie : la liberté, no­tamment d'expression, génère son propre anti­dote, celui d'un oppres­sif dénigrement devenu l'exercice préféré de certains cercles, dans un Maroc qui , pourtant , n'a jamais été aussi libre et démocratique, où , jouissant en principe de sa plénitude, l'intelligentsia s'évertue à jouer les boutefeux et , au mieux, n'en finit pas de démissionner. Les rumeurs colportées sur l'état de santé du Roi, l'en­combrante traque à suivre ses gestes et ses faits, à commenter insidieusement ses comportements, le diabolisme en sous-main qui nourrit le mensonge à son égard, tout cela ne relève-t-il pas de la mauvaise foi et ne sert-il pas les plans maléfiques des spéculateurs en tous genres, faus­saires et notaires de la potence, ennemis déclarés ou dissimulés de notre intégrité territoriale et de notre unité nationale ?
On aura beau soutenir que seul l'élan national et patriotique a sauvé par le passé et continuera de préserver notre nation à l'avenir, c'est comme clamer dans le désert, clamos in deserto disait le proverbe. La valeur sé­mantique du patriotisme est battue en brèche par une paradoxale al­chimie : la liberté, no­tamment d'expression, génère son propre anti­dote, celui d'un oppres­sif dénigrement devenu l'exercice préféré de certains cercles, dans un Maroc qui , pourtant , n'a jamais été aussi libre et démocratique, où , jouissant en principe de sa plénitude, l'intelligentsia s'évertue à jouer les boutefeux et , au mieux, n'en finit pas de démissionner. Les rumeurs colportées sur l'état de santé du Roi, l'en­combrante traque à suivre ses gestes et ses faits, à commenter insidieusement ses comportements, le diabolisme en sous-main qui nourrit le mensonge à son égard, tout cela ne relève-t-il pas de la mauvaise foi et ne sert-il pas les plans maléfiques des spéculateurs en tous genres, faus­saires et notaires de la potence, ennemis déclarés ou dissimulés de notre intégrité territoriale et de notre unité nationale ?
Quand Henri-Dominique Lacordaire, homme de religion et éminent député français du XIXème siècle criait que « la liberté opprime et la loi affranchit», il ne croyait pas si bien dire ! Le pro­pos tombe à point nom­mé de nos jours : dans l'entrelacs d'un désarroi sociétal et d'une volon­té souterraine de mettre à mal notre pays, de se­mer le doute à l'intérieur et se faire le pendant de nos ennemis extérieurs, y a-t-il un autre choix que de résister corps et âme ? D'une seule voix, la main dans la main et avec l'énergie requise, ne faudrait-il pas orga­niser la riposte face à cette campagne ininter­rompue et clairsemée de haine ?


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