en cours, a annoncé mardi l'Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Quelque 3.967 cas ont été recensés cette année par le ministère kényan de la Santé à travers le pays, dont 596 confirmés en laboratoires, a précisé l'agence onusienne, citée par des médias locaux, soulignant que le comté de Nairobi et les camps des réfugiés de Kakuma et de Dadaab demeurent les plus touchés. L'OMS relève également que 20 parmi les 47 comtés que compte le Kenya ont fait état de cas de choléra au cours de l'année qui s'achève, ajoutant que sept comtés, à savoir Embu, Garissa, Kirinyaga, Mombasa, Nairobi, Turkana et Wajir continuaient d'enregistrer des cas jusqu'au 29 novembre dernier. Le pays a entrepris des mesures pour coordonner les activités de réponse à l'épidémie, note l'agence onusienne, soulignant que depuis janvier 2017, l'OMS et d'autres partenaires apportent un soutien technique au pays pour contrôler l'épidémie. En juillet dernier, au moins quatre personnes sont décédées des suites du choléra dans la capitale kényane et soixante-dix-neuf cas ont été recensés au niveau des hôpitaux de Nairobi, rappelle-t-on. Les autorités kényanes ont dû également ordonner la fermeture d'un hôtel et d'un restaurant dans le cadre des mesures mises en œuvre pour contenir l'épidémie.