Le ministre de l'Enseignement supérieur, de la Recherche scientifique et de l'Innovation, M. Azzedine El Midaoui, a annoncé une grande nouvelle pour les diplômés marocains des universités publiques françaises : l'équivalence automatique des diplômes de licence, master et doctorat. Cette décision vise à alléger les démarches administratives, facilitant ainsi l'insertion professionnelle des jeunes diplômés. Le ministre M. Azzedine El Midaoui a récemment annoncé une nouvelle importante : l'équivalence automatique des diplômes de licence, de master et de doctorat obtenus dans les universités publiques françaises. Cette décision vise à simplifier les procédures administratives pour les diplômés marocains. L'initiative a été publiée dans le Bulletin Officiel n°7392, et représente un pas important vers l'optimisation des démarches administratives liées à la reconnaissance des diplômes étrangers. Auparavant, obtenir l'équivalence d'un diplôme délivré par une institution étrangère, notamment française, était un processus long et complexe. Les diplômés devaient soumettre leurs dossiers, attendre l'examen minutieux de ces derniers par des comités spécialisés, puis attendre la publication des décisions dans le Bulletin Officiel. Ce parcours pouvait durer plusieurs mois, rendant l'accès au marché du travail ou la participation à des concours publics particulièrement ardu. Le délai minimal de six mois pour finaliser cette procédure freinait les opportunités professionnelles des diplômés, notamment dans un contexte où la concurrence sur le marché du travail est particulièrement féroce. Cette nouvelle mesure met donc fin à cette lenteur administrative, facilitant ainsi une insertion plus rapide des jeunes diplômés dans le monde professionnel. Lire aussi : Plus de 500 étudiants ghanéens diplômés au Maroc en deux décennies Les diplômes concernés par cette mesure incluent une large variété de domaines d'études : les sciences juridiques, économiques, sociales, de gestion, ainsi que les sciences exactes et humaines. En effet, ces domaines représentent une part importante des demandes d'équivalence traitées chaque année par le ministère. Plus de 60% des demandes d'équivalence concernent des diplômes délivrés par des établissements français, ce qui montre l'importance de cette réforme pour un grand nombre de diplômés marocains. Dans ce cadre, M. El Midaoui a expliqué qu'il était impératif de mettre un terme aux complications administratives qui entravaient la carrière des diplômés des universités étrangères. Il a souligné que cette décision visait à rendre l'administration publique plus juste, efficace et réactive aux transformations du système académique international. Il a également insisté sur l'importance d'accompagner les étudiants dans leur parcours post-universitaire en facilitant leur transition vers le marché du travail. Enfin, cette réforme n'est qu'un début. Selon les médias, il pourrait y avoir une révision des mécanismes d'équivalence à l'échelle internationale. D'autres pays pourraient bientôt être concernés par ce type de mesures, ce qui permettrait de simplifier davantage les démarches pour les étudiants marocains diplômés à l'étranger. Cette initiative s'inscrit dans un cadre plus large visant à soutenir la réussite académique et professionnelle des jeunes marocains, et à les aider à mieux intégrer le marché de l'emploi global.