Le Secrétaire général de l'ONU, António Guterres, a salué jeudi les annonces par les Etats-Unis, la Russie et l'Ukraine d'un cessez-le-feu visant à mettre un terme aux attaques contre les infrastructures énergétiques en Ukraine et en Russie. « Tout cessez-le-feu est le bienvenu car il sauve des vies, mais il est essentiel qu'il ouvre la voie à une paix juste en Ukraine », a indiqué le chef de l'ONU, cité par son porte-parole adjoint, Farhan Haq, lors d'un briefing à New York. Dans une déclaration de presse publiée mercredi soir, le haut responsable onusien a également salué les négociations en vue de la mise en œuvre de l'initiative relative à la sécurité de la navigation en mer Noire. Il s'est félicité en outre de l'annonce selon laquelle le président américain Donald Trump et le président ukrainien Volodymyr Zelenskyy ont convenu d'un cessez-le-feu partiel dans le secteur de l'énergie et que des équipes techniques discuteront de l'élargissement du cessez-le-feu à la mer Noire. Lire aussi :« Nous sommes sur la bonne voie » vers un cessez-le-feu entre l'Ukraine et la Russie (Donald Trump) La mer Noire est une voie commerciale cruciale pour les exportations de denrées alimentaires et d'engrais vers le reste du monde, selon l'organisation internationale. « Parvenir à un accord sur une navigation sûre et libre en mer Noire, assorti d'engagements en matière de sécurité et conforme à la Charte des Nations Unies et au droit international, constituerait une contribution essentielle à la sécurité alimentaire et aux chaînes d'approvisionnement mondiales", a dit le SG de l'ONU. "Cela refléterait l'importance des routes commerciales entre l'Ukraine et la Fédération de Russie et les marchés mondiaux", a-t-il ajouté. En 2022, les Nations Unies avaient négocié l'Initiative de la mer Noire conclue avec la Russie, l'Ukraine, la Turquie. Elle a permis à plus de 30 millions de tonnes de céréales et d'autres denrées alimentaires de quitter les ports ukrainiens et a joué un "rôle indispensable" pour la sécurité alimentaire mondiale, avait alors déclaré M. Guterres.
