La mobilisation de l'APS (Algérie Presse Service) en faveur du pseudo « polisario » ne date pas d'aujourd'hui. L'Agence officielle est bel et bien, porte- voix d'un régime algérien en chute libre vers le chaos, se fait encore parler d'elle à l'occasion de la tenue à Abidjan de la 5è édition du Sommet Union Européenne (UE)-Union Africaine (UA). L'APS « sensée » ou bien « censée » s'intéresser à la participation de la délégation algérienne à ce 5è Sommet qui s'ouvre ce mercredi 29 novembre à Abidjan, semble exercer tout sauf du journalisme professionnel, en inondant, ces derniers jours, son fil de dépêches sur la présence à Abidjan de l'entité fantomatique, peu souhaitée d'ailleurs par tant de pays qui se respectent et pour qui, l'entité « donquichottesque » est insignifiante. En tête de liste de ces pays figure, la Côte d'Ivoire, l'hôte de ce Conclave qui, officiellement, n'a pas adressé d'invitation aux séparatistes. En réalité, cette machine de l'intox, de la désinformation et de la propagande ne fait qu'exécuter les ordres d'un régime algérien, et d'une armada de galonnés habitués à se nourrir des nuisances, et à se livrer aux pratiques des temps révolus, genre manœuvres et mensonges démesurés. C'est pourquoi, il n'est pas cependant, étonnant de voir l'APS zoomer via le regard de son envoyé « très spécial », uniquement, sur la présence en terre ivoirienne, de représentants de l'entité polichinelle devant prendre part au Sommet. Et c'est bien cet émissaire, hors pair, qui était le seul à constater qu'un sois- disant étendard de la fantomatique +rasd+ flotte sur l'avenue Hassan II à Abidjan, à l'occasion du Sommet UE-UA. Or, l'histoire de ce drapeau n'a aucune existence palpable, si ce n'est dans l'imaginaire pur et simple de ce fameux « Apéiste ». En réalité, aucun drapeau des pays participants ne se trouve sur les artères d'Abidjan. Seuls celui de la Côte d'Ivoire, pays hôte du Sommet, ainsi que les emblèmes de l'UA, de l'UE et du sommet Pavoisent les grandes avenues de la métropole économique ivoirienne, notamment le boulevard Hassan II, comme il est aisément visible au moins, par tous ceux qui ne souffrent pas d'une myopie ou un trouble visuel quelconque. Cette histoire qui vient encore illustrer l'ingérence directe de l'Algérie dans la question du Sahara marocain, fait suite à cette animosité sans limite, de l'Etat algérien contre le Maroc, qui depuis des mois débite des affabulations qui pour le moindre qu'on puisse dire, qu'elles sont dignes d'un Livre Guinness non pas des records, cette fois-ci, mais bel et bien des mensonges et dénaturation criardes de faits pourtant connus de tous. Après la sortie récente de son ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, qui lors d'une intervention devant une palette d'hommes d'affaires et de décideurs économiques à l'université d'été du Forum des chefs d'entreprise, avait déclaré haut et fort que l'Algérie était le lieu où, il fallait réaliser des affaires en Afrique, tout en accusant les banques marocaines de faire du blanchiment d'argent, et la Royal Air Maroc de transporter « autre chose que des passagers « , une déclaration qui a fait presque étouffer de rire certains dans l'assistance, c'est le tour à un envoyé « très spécial » du régime algérien, de revenir hier avec une contre-vérité flagrante. Celle de la présence du drapeau d'une bande de séparatistes, au boulevard Hassan II. En fait, seul l'œil de l'envoyé spécial algérien a été bien soigné et en mesure de voir le drapeau, de même qu'un membre de la marionnette « rasd » qui a commenté ce « flottement » … du drapeau, et puis, comme M. Messahel qui, pour rendre crédible son mensonge, a précisé que plusieurs chefs d'Etat le lui ont dit. Cette fois-ci ce sont plusieurs délégués de pays africains – à chacun son grade – qui ont considéré ce soi- disant « flottement du drapeau de la pseudo rasd dans le ciel ivoirien », comme une « cinglante défaite pour le Maroc », a indiqué l'envoyé « très spécial » de l'APS à Abidjan. Cela n'a rien d'étonnant chez le voisin de l'Est qui, pour faire passer un mensonge de l'ordre de l'utopie, n'hésite guère à faire parler une source étatique, dans une tentative échouée de recherche sans fin d'une crédibilité qui n'a jamais épousé son jargon. Pire encore, il s'attache et excelle dans la magouille, en collant « des enfantillages » à des responsables africains, en sortant la phrase magique « Ce sont eux qui le disent »....Dieu merci, et tout un chacun le sait bien, « Le ridicule ne tue pas ». Pour le Sommet d'Abidjan, l'APS tourne le dos à l'essentiel pour amplifier l'accessoire. La machine de propagande algérienne doit évoquer la négligence totale réservée au pseudo « polisario », par l'ensemble des délégations diplomatiques en déplacement à Abidjan. Cherchant à se faire le buzz et à attirer l'attention sur sa présence, le groupuscule des séparatistes n'a pas trouvé mieux que de ronchonner, misérablement, sur les conditions d'hébergement. En fait, comment des représentants d'une entité fantoche qui ne bénéficie d'aucune reconnaissance ni de la part de l'UE, ni de l'ONU, ni encore de nombre de pays africains, puissent avoir l'audace de réclamer à être logés à hôtel Ivoire aux côtés des délégations officielles dépêchées par des Etats stricto-sensu ? Le site d'information ivoirien « La diplomatique d'Abidjan » a rapporté que « des diplomates prenant part aux préparatifs du sommet UA-UE à Abidjan ont exprimé leur exaspération envers la délégation du polisario se permettant à dénoncer « les conditions » dans lesquelles, elle serait hébergée''. Le confrère ivoirien, qui cite des diplomates prenant part aux travaux préparatoires du sommet UA-UE, réunis hier et aujourd'hui à Abidjan, met en garde contre la tentative délibérée de la délégation séparatiste de « mettre à mal» ces travaux, expliquant que les autorités ivoiriennes ont pourtant mis les bouchées doubles pour faire réussir ce méga-événement, en hébergeant plus de 130 délégations comptant au minimum 500 délégués. Autre intox remarquable, le secrétaire général du pseudo front polisario, Brahim Ghali annoncé mardi à Abidjan par l'agence SPS, puis relayé par l'APS, serait accueilli à l'aéroport international Félix Houphouët-Boigny, par deux ministres ivoiriens à savoir : « Said Fava », « ministre de la fonction publique » et le « ministre du tourisme », Touré Mamada . Un fiasco si on doit noter que dans le gouvernement ivoirien, ces ministres n'existent pas, et que le ministre de la fonction publique s'appelle Issa Coulibaly, et que celui du tourisme est bel et bien Siandou Fofana.