La justice argentine a formellement émis, mercredi, un mandat d'arrêt international contre le chef du régime vénézuélien, Nicolas Maduro, pour qu'il soit extradé vers l'Argentine afin qu'il s'explique sur son implication dans les violations des droits de l'homme dans son pays. Le juge fédéral Sebastian Ramos a également demandé à Interpol l'arrestation de l'homme fort du régime, Diosdado Cabello. Les ordonnances de la justice argentine font suite à l'arrêt publié au début de la semaine par la Chambre fédérale de Buenos Aires, suite à des plaintes contre Maduro et Cabello, accusés d'être responsables d'un « plan systématique » conçu au plus haut niveau du pouvoir pour procéder à la torture, aux enlèvements et aux exécutions dans leur pays. Lire aussi : « L'Argentine ne sera plus neutre » à l'ONU et se démarque de l'Agenda 2030 « Des mandats d'arrêt sont émis contre Nicolas Maduro Moros et Diosdado Cabello, dont il manque d'autres données d'identité personnelle et, par conséquent, l'arrestation au niveau international des personnes nommées, via INTERPOL, à des fins d'extradition vers la République argentine. A cet effet, lesdits ordres sont émis conformément aux normes du Statut de l'Organisation Internationale de Police Criminelle -Interpol (OIPC) », lit-on dans la résolution du juge Sebastian Ramos. Le magistrat argentin a également ordonné l'ouverture d'une enquête et l'arrestation d'un groupe de 14 soldats et policiers vénézuéliens accusés par le parquet d'appartenir aux « structures de commandement impliquées » dans les événements au Venezuela. Son le principe de justice universelle, les tribunaux argentins sont habilités à enquêter et juger les crimes contre l'humanité perpétrés dans d'autres pays.