BLS International, chargé du traitement des visas pour l'Espagne, a introduit de nouvelles mesures pour résoudre les problèmes d'accès aux rendez-vous rencontrés par les demandeurs marocains. Un système de réservation en ligne remplace les courtiers abusifs, tandis qu'un contrôle électronique des entrées en Europe sera mis en place à partir de novembre 2024. Face aux nombreuses plaintes des demandeurs de visa marocains concernant les difficultés rencontrées pour obtenir un rendez-vous, BLS International, l'entreprise responsable du traitement des demandes de visa pour l'Espagne, a récemment annoncé plusieurs mesures visant à améliorer le processus. Ces changements visent notamment à mettre fin aux pratiques abusives de certains courtiers qui réservaient les créneaux de rendez-vous pour les revendre à des tarifs exorbitants. Ce phénomène avait non seulement créé un sentiment de frustration parmi les demandeurs, mais avait également amplifié les difficultés rencontrées par ceux cherchant à rejoindre leur famille ou à poursuivre leurs études en Espagne. Lire aussi : Demande de visas : l'UE met en place de nouvelles règles plus strictes Afin de remédier à cette situation, BLS International a introduit un nouveau système de réservation de rendez-vous accessible directement depuis son site web officiel. En effet, ce système permet aux demandeurs de fixer leur rendez-vous sans passer par des intermédiaires, garantissant ainsi une procédure plus transparente et équitable. Le nouveau système est renforcé par des technologies de codage avancées et une authentification multifactorielle, ce qui assure une sécurité accrue et une mise à jour hebdomadaire des créneaux disponibles, conformément aux directives émises par les autorités espagnoles. En parallèle, à partir de novembre 2024, une nouvelle procédure sera mise en œuvre pour gérer les entrées et sorties des pays de l'Union européenne. Cette mesure concerne notamment les voyageurs britanniques et les ressortissants non européens. Les tampons traditionnels seront remplacés par un système de contrôle électronique, similaire à celui en vigueur pour les citoyens de l'UE. De plus, les visiteurs devront scanner leur passeport à des bornes en libre-service automatique chaque fois qu'ils entreront sur le territoire depuis un pays extérieur. Ce système recueillera diverses informations, telles que le nom du voyageur, ses données biométriques, ainsi que la date et le lieu d'entrée et de sortie En outre, pour assurer une surveillance continue, des vérifications faciales et des relevés d'empreintes digitales seront réalisés tous les trois ans. Ce dispositif sera également capable de détecter les refus d'entrée, renforçant ainsi les contrôles de sécurité. Les touristes non-européens devront s'enregistrer dans le système EES (Entry/Exit System). Les informations concernant les voyageurs, qu'ils viennent des Etats-Unis ou du Maroc par exemple, seront conservées dans une base de données sécurisée pendant une période de trois ans. Cette mesure vise à éviter que les voyageurs aient à se réinscrire chaque année, simplifiant ainsi le processus de contrôle et améliorant l'efficacité du système.