Suite à des révélations sur des infractions présumées impliquant des élus communaux à Tétouan, des sources médiatiques ont révélé une série d'accusations touchant la gouvernance locale. Ces accusations porteraient sur des faits de corruption, de détournement de fonds et d'autres délits. Le ministère de l'Intérieur a récemment ouvert des enquêtes contre des élus locaux, y compris des chefs de collectivités territoriales, des parlementaires, des députés et des conseillers communaux. Cette initiative vise à lutter contre les divers délits impliquant ces élus, tels que la drogue, l'escroquerie, la violation des règles de construction, le faux et le détournement de fonds, comme illustré par le scandale de Daniel Ziouziou, adjoint au conseil urbain de Tétouan, qui aurait détourné des fonds d'une agence bancaire sous sa gestion. De ce fait, des membres du Conseil de Tétouan sont particulièrement visés, notamment une conseillère du Parti de l'Istiqlal condamnée pour trafic de drogue, et un adjoint également du même parti, sous enquête pour détournement de fonds. D'autres cas notables incluent un conseiller du Parti de l'Authenticité et de la Modernité (PAM) condamné pour falsification de documents officiels, escroquerie et fraude, ainsi qu'un autre adjoint condamné pour escroquerie et fraude, bien que libéré peu après. De plus, les autorités locales de Tétouan et M'Diq ont remporté plusieurs procès contre des élus pour diverses infractions, y compris l'émission unilatérale de permis de construire sans consultation préalable avec les agences urbaines. Cela comprend également des victoires contre des chefs de communes comme Azla, Zaouiet Sidi Kacem, Allyene à M'Diq, ainsi que d'autres communes comme Bni Karrich et Bni Said. Les rapports détaillant les poursuites et condamnations, même si les infractions ont eu lieu en dehors des conseils communaux, seront également examinés. Toutefois, des préoccupations ont été soulevées par les défenseurs des droits de l'homme concernant le retour à des fonctions officielles normales de certains élus après avoir purgé leur peine de prison, invoquant des lacunes juridiques et la possibilité de licenciement pour violations du secteur de la construction.