Le Secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guterres, a appelé, lundi, à un engagement soutenu en faveur des petits Etats insulaires qui sont « en première ligne » de la crise climatique. S'exprimant à l'ouverture de la 4è conférence internationale sur les petits Etats insulaires en développement (PEID) qui se tient à St Johns, à Antigua-et-Barbuda, M. Guterres a indiqué que le changement climatique constitue une "crise existentielle" pour l'humanité toute entière, relevant que les PEID « sont en première ligne ». Il a, à ce propos, souligné l'engagement des Nations Unies à soutenir les aspirations de ces Etats visant notamment à atténuer l'impact de la crise climatique et à bâtir des économies résilientes. Lire aussi : La crise d'approvisionnement en hydrocortisone déclenche une inquiétude de la patientèle Pour le chef de l'ONU, les efforts doivent se concentrer aussi sur la sauvegarde de l'eau, de la nourriture et de l'énergie, tout en conservant la biodiversité et assurant l'utilisation durable des ressources. Co-présidée par la Nouvelle-Zélande et les Maldives, cette conférence, placée sous le thème « Tracer la voie vers une prospérité résiliente », a pour objectif d'évaluer la capacité des PEID à atteindre le développement durable, y compris à réaliser le Programme 2030 et à atteindre ses objectifs de développement durable. La réunion de deux jours débouchera sur un document final politique convenu au niveau intergouvernemental, tourné vers l'avenir et fournissant des recommandations pratiques, a-t-on indiqué auprès des organisateurs. Les petits Etats insulaires en développement se composent de 37 Etats membres des Nations Unies et de 20 membres associés des commissions régionales. Selon l'ONU, ces pays sont en première ligne des multiples crises mondiales, notamment celle des changements climatiques. Leurs économies sujettes aux catastrophes naturelles ont été officiellement reconnues comme un cas particulier, tant sur le plan de l'environnement que du développement, lors de la Conférence des Nations Unies sur l'environnement et le développement qui s'est tenue en 1992 à Rio de Janeiro. Occupant moins de 0,5% de la surface du globe, ces nations sont réparties dans trois régions clés: les Caraïbes, le Pacifique et l'Atlantique, l'océan Indien et la mer de Chine méridionale. Face à la multiplication des crises mondiales, notamment les changements climatiques et la COVID-19, les PEID se retrouvent en première ligne, naviguant constamment dans un cycle de catastrophes environnementales et d'efforts de redressement, ce qui met à l'épreuve leur résilience et leur capacité à soutenir leurs communautés et leurs économies, a relevé l'ONU dans une note de présentation publiée sur son site électronique.