La première audience dans l'affaire du Mali impliquant Saïd Naciri, Abdelnabi Bioui et d'autres a été programmée pour le 29 mai. Les chefs d'accusation ont été établis, et le juge d'instruction, Rachid Oussama, a formulé une liste complète de 28 chefs d'accusation visant au total 28 personnes concernées par l'affaire, connue sous le nom de « Malien ». Les investigations menées par le juge d'instruction ont duré trois mois. Au niveau de la chambre criminelle de la Cour d'appel de Casablanca, cette affaire a été confiée à une personnalité judiciaire renommée, le juge Ali Torchi, qui s'est rendu célèbre en traitant de nombreuses affaires médiatiques telles que le Hirak du Rif, l'affaire Babour-El Halaissi et le réseau des intermédiaires des tribunaux. Le 21 décembre, après une enquête préliminaire, la Brigade nationale de la police judiciaire a remis le dossier au procureur de la Cour suprême, impliquant un groupe de 26 personnes, dont Saïd Naciri et Abdenbi Bioui, pour leur prétendue implication dans le trafic international de stupéfiants, nommé « l'affaire Sahara Escobar ». Lire aussi : Affaire « Escobar du Désert » : De lourdes charges pèsent sur Naciri et Bioui Les deux accusés font face à plusieurs chefs d'accusation. Abdenbi Bioui est poursuivi pour des accusations telles que le faux en écriture publique, la corruption, l'extorsion, la facilitation de l'entrée et de la sortie de ressortissants du territoire marocain secrètement, la conspiration, etc. Saïd Naciri est inculpé pour des accusations similaires, y compris le faux en écriture publique, l'escroquerie, l'abus d'influence, le recel, la falsification, la participation à une association de malfaiteurs, entre autres. La participation alléguée de ces personnalités à des activités criminelles telles que le trafic de devises ou la tentative d'exportation illégale de stupéfiants soulève des préoccupations quant à l'intégrité et à la transparence des élus. Cette affaire judiciaire se déroule à un moment où le Maroc s'efforce de lutter contre la corruption pour restaurer la confiance du public dans ses institutions.